Quand, soudain, à nos yeux émerveillés Paraissent les coteaux ensoleillés, Nous ressentons une douce chaleur ; Du spectacle apprécions la valeur.
Surtout, sur leurs flancs, ce qui nous frappe Ce sont les vignes garnies de grappes. Qu’ils sont jolis tous ces petits gains ronds Qui du vin blanc ou rouge deviendront.
Alors, de ce nectar voluptueux Combien d’hommes tomberont amoureux ! Ils l’aimeront, toujours davantage, Ce séduisant, ce cruel breuvage.
A leurs corps des tremblements donnera. Dans leur vie, le chaos apportera. Quand, de lui ils ne pourront se passer Ces amants finiront par trépasser.
Mon époux est tombé sous le charme. Cette passion, que rien ne désarme De ses attraits en a fait l’esclave, Lié, à jamais, par ses entraves.
Petit à petit, cela le détruit. Lorsque je le vois ainsi, aujourd’hui, J’ai peur, tant il boit de cet élixir, Qu’il ne finisse par, trop tôt, mourir.
Un an maintenant que ce petit astre nous a quittés, et qui pourtant reste dans ce beau ciel qui nous surplombe... Voici un petit hommage à cette poétesse à la plume voyageuse, et au coeur qui continue de battre au fond de l'âme de ce site. Si vous avez aimé ce poème, vous pouvez consulter sa liste par Ici... Joyeux anniversaire Viridiane...
Je suis triste que tu vives toute cette souffrance...si ton poème pouvait faire comprendre à certains que l'alcool peut être dangereux à partir du moment où on tombe dans l'excès jusqu'à en devenir dépendant, des gens jeunes, moins jeunes seraient encore en vie. tu as du courage pour écrire ces mots qui doivent te faire mal quand tu les relis. amitiés sincères à toi. pyc.
Pyc toujours heureuse lorsque tu passes me lire. Oui c'est vrai si certains ou certaines pouvaient comprendre le mal qu'ils se font et font à leur entourage.
Le vin est un breuvage magique dans toute l'assertion du terme.. il attire par sa couleur rubis ou blonde, il rend joyeux et plein d'allant, mais il est aussi maléfique lorsqu'il détruit celui ou celle qui se laisse prendre à son élixir qui n'apporte que destruction et maladie, déchéance et chagrin autour de lui. Je n'ai pas connu dans mon entourage de personne qui s'y adonnait au point d'en être l'esclave, mais j'ai eu dans ma pratique professionnelle des femmes qui ont souffert de la lente déchéance de leur mari. Ton poème parle exactement de ce que tu racontes en quelques mots bien choisis et percutants.
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