Tu souris et nait un fleuve,
De bonheur qui coule, paresseux
Je m'y invite,tu m'y roules,heureux
Tu souris et je suis veuve
De mes exils sans matin-envie
Aux soirs de cent ans, latents
A me dire à un pour eux, c'est déjà famille
Mais à une pour trois, c'est pas vraiment ça
Tu souris, puisqu'ils te grouillent autour
Marée à six bras qui pépient d'amour
Tu es le géant qu'ils vont terrasser
De rires, bien avant, les voici écroulés
Sortent la grosse voix et les sourcils froncés
On se cache en petits tas, en semblant de trembler
Je savoure mes poussins, tout contre moi serrés
Je sens entre tes bras, la satisfaction du berger
Tu souris et la mer s'ouvre devant moi
Me laisse avancer, que je vienne à toi
Quelques pas, presque ceux de bébé
Hésitants , timides, un élan, une volonté
C'était avril, moi d'interdits
Mois peu docile, hiver qui finit
Le mai d'aujourd'hui est plus qu'une promesse
Une femme se réveille, accueille sa caresse
05/05/2005
J'ai connu le bonheur, mais ce n'est pas ça qui m'a rendu le plus heureux. Jules Renard
Je te lis, d'un sourire attendrit sur cet instant, cette plénitude si bien contée. J'assiste heureuse au réveil de cette femme merveilleuse
Ouahhh...je suis toute contente de te lire en cette terre d'amour fertile
C'est superbe !
On se mettrait presque à croire au prince charmant !
Un rayon de soleil m'éclaire en cette fin de journée maussade... La lecture de ce poème plein de sérénité et de bonheur tranquille me donnera de doux rêves...
Je suis heureuse que tu sois heureuse que je sois heureuse. C'est du bonheur papillon
Oh làlà, le Prince charmant ça me dit quelque chose (en plus) .... oh j'aimerais bien aussi la retrouver cette conversation qui, si je me souviens bien, fut notre premier contact. C'était une histoire de crapauds, non ?
Merci, ton commentaire est d'amour tout plein.
J'ai connu le bonheur, mais ce n'est pas ça qui m'a rendu le plus heureux. Jules Renard
C'est une réelle joie pour moi que de savoir que ces moments-bonheur sont accueillis et qu'ainsi ils trouvent une nouvelle vie.
Je trouve cela purement beau.
Merci
Anne
J'ai connu le bonheur, mais ce n'est pas ça qui m'a rendu le plus heureux. Jules Renard
Merci pour ce voeu, ton "ici". Parfois les tempêtes permettent de souder les équipages. Alors je joins au tien, celui que ce soit notre cas et te les réciproque.
A la générosité de la Vie
Amitié,
Anne
J'ai connu le bonheur, mais ce n'est pas ça qui m'a rendu le plus heureux. Jules Renard
il y a les yeux revolver, là c'est le sourire qui menace...je pense avoir saisi pas mal dans les trois premiers quatrains, mais la poésie a ça de magnifique, c'est qu'elle appartient à l'histoire de l'auteur. En tout cas, j'ai eu l'impression de marcher en funambule sur un fil...si je tombe c'est que je me suis planté dans le sens.
Beaucoup de profondeur dans cet écrit, on sent qu'il cache sous les mots beaucoup de choses.
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