J’inaugure ici une série que j’ai intitulée, les courants littéraires, il s’agit d’un résumé très bref des principaux courant littéraires du moyen âge à nos jours, qui fera mention non seulement des principaux courants mais également des auteurs et des œuvres majeurs appartenant à ces différent courants, je commence donc par le moyen âge.
LES COURANTS LITTÉRAIRES : LE MOYEN ÂGE.
A partir de l’effondrement de l’Empire romain, au cinquième siècle , le latin parlé subit des altérations rapides,on le nome le bas latin, le latin académique lui demeure la langue officielle de l’église, de l’enseignement et de tout document écrit. En l’espace de deux siècles la langue parlée va beaucoup évoluer s’éloignant de plus en plus du latin académique. En 813 le concile de Tours invite les prêtres à prêcher en langue vulgaire, le Gaulois.
Trois courants principaux : La littérature épique. La littérature courtoise. La littérature populaire.
LA LITTÉRATURE ÉPIQUE.
La chanson de geste : Les chansons de gestes sont écrites en langue Romane et transmises oralement par les jongleurs, poètes de langue d’oïl. Il s’agit de poèmes narratifs chantés qui célèbrent les exploits guerriers des héros des temps passés, on distingue trois cycles : celui de Charlemagne, celui de Guillaume et celui des barons révoltés. Le thème majeur est la lutte des représentants du bien (les chevaliers chrétiens) contre les forces du mal (les païens qui doivent mourir ou se convertir). Tout le monde connaît la chanson de Roland qui conte le retour de Charlemagne victorieux après une expédition militaire de sept années en Espagne.
LA LITTÉRATURE COURTOISE.
La « fin’amor », qui signifie l’amour parfait et délicat, constitue le noyau central de la « courtoisie », c’est un art de vivre fondé sur la politesse, le raffinement, la générosité et la loyauté. Liée à la vie de cour autour des grands seigneurs, la courtoisie est exaltée par les troubadours en langue d’oc et par les trouvères en langue d’oïl.
Le roman courtois : Les plus connus sont Tristan et Iseut, le roman de la rose. La poésie courtoise : Elle est incarnée par Marie de France et par Rutebeuf, Marie de France fut la première femme écrivain en langue vulgaire.
LA LITTÉRATURE POPULAIRE.
Loin des épopées héroïques et des raffinements chevaleresques, il existe aussi une littérature populaire, lyrique ou satirique, religieuse ou profane.
Le roman satirique : Le roman de renard est une parodie de la chanson de geste épique et du roman courtois qui contient de violentes attaques contre les autorités politiques et religieuses. Les fabliaux sont de brefs contes dont la grossièreté produit un effet comique, les personnages types sont le moine paillard, la jolie femme qui cocufie son vieux mari, le paysan rusé qui triomphe du chevalier ou du prêtre stupide. Un des plus connus est Aucassin et Nicolette.
Le théâtre comique : Le jeu de la feuillée (Adam de la Halle, vers 1276) est la première pièce de théâtre d’inspiration entièrement profane. On peut citer encore, La farce de maître Pathelin (anonyme, vers 1465), La farce du cuvier (anonyme, vers 1450).
Le théâtre religieux : Le théâtre religieux est très populaire au moyen âge sortant fréquemment des monastères pour se jouer dans la rue. On distingue : Le « jeu », dramatisation des principaux épisodes de la Bible, (le jeu d’Adam, anonyme vers 1160). Le « miracle », dérive du jeu mais qui célèbre la vie des saints, (le miracle de Théophile, 1262 du jongleur Rutebeuf). Le « mystère », très en vogue à la fin du moyen âge, il évoque la vie et la passion du Christ, (Le mystère de la passion, vers 1450, d’Arnoul Gréban, qui compte 35 000 vers).
La poésie : La poésie lyrique des troubadours et des trouvères décline à partir du 12ème siècle, elle cède la place aux « dits », des poésies didactiques ou morales qui abordent tous les sujets. Parallèlement se développe une nouvelle poésie lyrique, qui parle de l’individu et de l’angoisse qu’il éprouve devant les mutations de la société, (La complainte de Rutebeuf, vers 1261, qui conte la longue liste des malheurs subis par Rutebeuf). On peut encore citer : Charles d’Orléans, « prince poète » qui renonce aux luttes politiques pour s’adonner à la poésie dont il renouvelle le lyrisme amoureux (ballades, rondeaux). François Villon, ancien voleur et assassin qui écrit des poésies lyriques empreintes de compassion pour les pauvres. En révolte conte la société et l’ordre établi, très loin de la thématique courtoise, il est hanté par le temps qui passe, la détresse et la faiblesse humaine, (ballade des pendus, ballade des dames du temps jadis,1462, le testament).
le banissement n'est autre qu'une sorte d'autodafé symbolique indigne d'un site de poésie.
Moi, je prends les 3 et 5 en sus.Pourquoi se priver ? Merci Patrick pour cet intéressant résumé que je vais relire pour tenter de le garder en mémoire. Je vais aller prendre connaissance des écrits que tu nommes . Heureuse que cette rubrique existe Marie
dire que c'est grâce à cet article que j'ai découvert LPDP...un an après, je te remercie encore! ca m'a bien aidé pour ma dissert'! aha! amicalement, mel
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