Quand la nuit tombe sur le monde, Je m'éveille dans ma chambre... odeur nauséabonde. Quand je sors me montrer pour quelques billets, Qui pourrait penser que j'ai une dignité ?
Je suis une femme,avec des bleus à l'âme, Je suis une femme telle une rose qui se fane. L'univers, si il pouvait être tendresse, De me blesser chaque soir n'a de cesse.
Quand un homme en mal de cruauté, Chante sa joie avec des mots crus, il ne me voit pas pleurer. Les larmes ne sortent pas de mon bas ventre, Refuge maudit mille fois souillé... Destruction d'un antre.
Je suis une femme, loin des siens, Je suis une femme, qu'on torture des pieds aux seins. L'univers,si il pouvait être partage, M'assassine pourtant de par sa rage.
Quand je me lave pour me purifier, Je me prends à rêver que, comme le savon, mon sang puisse couler. Mais le savon est blanc, Et m'écoeure vraiment.
Je suis une femme, un être humain, Mais qu'on touche à pleine mains. Je suis en train de marcher Vers mes trente ans mais...
Je dois me taire, Quand apparaît un homme qui m'entraîne dans l'enfer. Je suis une prostituée, Jamais on ne m'a embrassée.
j'aime beaucoup la fin de ton poème.. et il est superbe ce portait d'une femme en mal de tendresse.. c'est très fort comme sujet et tu t'en tires admirablement
J'ai aimé de bout en bout. Percutant, foudroyant de réalité. Exprimé du point de vue d'un homme, tu as encore plus de mérites !
Que d'émotions !
Ton amie Carole
... et si je m'en vais avant toi, dis toi bien que je serai là, j'épouserai la pluie le vent, le soleil et les éléments pour te caresser tout le temps (Francoise Hardy) merci M-Paule (comme une brise bise de mes aimés sur ma joue)
Bonsoir mon ami, ton poème m'a vraiment touchée, j'ai connue il y a fort longtemps deux jeunes femmes qui faisaient ce métier et ton poème reflète à cent pour cent les ressentis de ces femmes.Merci pour elles.Un coup de coeur.Amitié.Okana.
Je suis troublé par ton écriture. Tu t'es mis dans la peau de cette femme et tu nous a fait partager ses bleus à l'âme, ses bleus au coeur, ses bleus au corps. Beaucoup d'émotions et de retenues.
Aucune de ces dames de joies ne fait cela par plaisir. Il y a pour elles une obligation de la vie, on va dire, alors même si ces hommes ont un besoin urgent d'exprimer leur masculinité qu'ils le fassent mais qu'en plus de balancer leur foutre qu'ils le fassent dans le respect et la dignité de ces femmes. Et quand ces messieurs repartent la queue entre les jambes qu'ils regardent derrière eux l'océan de tristesse qu'ils laissent.
des maladresses mais beaucoup d' émotions et une tendre douleur qui s' évapore d' entre tes lignes...ce texte est parlant et semble te parler. TRÈS JOLI
... Je ne sais pas vraiment quoi dire mais je ne pouvais passer mon chemin après cette lecture.. Touchée au plus profond.. Bravo pour ce texte si beau dans sa dureté..
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