Je passe d'un je t'aime sur la page À un va te faire foutre au verso J'emmerde tout ce qui me soulage Et je fais l'amour à tous fléaux
Ma raison se meurt d'être trop vivante Et la puce à l'oreille me ronge plus qu'elle me pique Et mes deux yeux pourris sur le plat de l'existence Me renvoient le reflet de ce qu'est ma réplique.
Le feu passe au vert au carrefour des idéaux Dans mes plus beaux rêves mon sourire est vermeil Et quand passe encore la lame rouillée du couteau Ce sourire, dans mon cou, rejoint mes deux oreilles
Et hop ! tout le monde à la table ! La misère est servie ! Quoi ? qu'avez vous ? Vous n'avez pas d'appétit ? Mangez tout ! Sinon ! Pas de dessert ! Et ce soir j'ai pour vous mes entrailles et leurs vers !
L'appétit vient en mangeant ce qu'il y a de pire Et au mieux je vous donne un bol pour vomir Remplissez le vite ! Vous n'êtes pas seuls à avoir faim ! Le clochard est au rebut ce que poète est au chagrin !
Je préfère fuir la lumière plutôt que d'en être aveuglé Dans la balance, ce choix, est plus lourd que mon esprit Des phares, dans la nuit, sauront mieux me guider Et une fois qu'ils me toucheront je renaîtrai en vie
Je n'ai plus que la prescience de ce que je me réserve Et la myopie de ce que je vois de loin Et mon corps se distance encore plus du verbe Que l'amour se plaît à remettre au lendemain.
Avec l'ombre d'une épée tous les coups sont permis
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