À l'ombre d'une pierre j'ai surpris ma colombe A voler vers un rêve dont on ne revient pas En voilant de poussière la timide chaleur blonde Qui baignait en son coeur aux midis de nos bras.
J'ai servi de repère tout au fond de la toile Apposée à l'envers d'un miroir emmuré En tombant sur la tête au plafond des étoiles Je tendit l'arc-en-ciel aux archers constellés.
Leurs volées de couleurs ont lattées l'univers Quand son âme fléchée rejoignant l'infini Filait par derrière une couronne solaire M'indiquant le chemin que l'oiseau avait pris.
Une larme à la main j'ai pu trancher la route Des brûlures de mes pas et du glas qui sonnait Et crever dans la paire de ses yeux en déroute ; D'un baiser de leurs lunes mon soleil s'endormait.
À l'ombre des astres, je t'ai vue... ma colombe Dans la glace d'un instant...d'une seconde... Refermer les paupières pour trouver cet endroit Où les miennes s'ouvraient pour mourir avec toi.
Martin
Avec l'ombre d'une épée tous les coups sont permis
" À l'ombre des astres, je t'ai vue... ma colombe Reposer dans la glace d'un instant... d'une seconde... Et fermer les paupières pour trouver cet endroit Où les miennes s'entrouvraient pour mourir avec toi. "
Ce poème est superbe ! pour un court instant j'ai été cette douce colombe.
Merci Martin de cette magnifique plume poétique qu'est la tienne.
Amitiés, Marie
... et si je m'en vais avant toi, dis toi bien que je serai là, j'épouserai la pluie le vent, le soleil et les éléments pour te caresser tout le temps (Francoise Hardy) merci M-Paule (comme une brise bise de mes aimés sur ma joue)
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