Se poser où, dit l’hirondelle au printemps A l’est, regarder mûrir les mirabelles A l’ouest nicher, où l’ardoise l’appelle L’indécise, tournoyant dans le ciel, attend
Elle se méfie, de ses prédateurs si nombreux Du faucon hobereau, d’un chasseur habile De la chatte à l’affût, là sur la tuile Tutoyant les nuages elle fait des envieux
L’oiseau songe et médite, elle hésite Le mur ou la paille, Le nid ou la fuite A ses questions, le silence de l’air répond
Seule face à son choix, telle un planeur Se laissant porter par la douce tiédeur Elle attend son heure pour enfin se poser
j'ai bien aimé. J'ai grandement apprécié la dernière strophe, vu que le rythme s'y donnais bien, que le son eur revenais dans chacun des vers, très bien.
Une lecture fort étonnante et amusante.
aigle royal(cd)
La vérité apparaît toujours à ceux qui savent attendre.
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