Olivier, Mon Olivier Partons Éteignons les lumières du temps Donne-moi ta main ta peau Et les étoiles dans tes yeux Si je savais les compter Le monde irait à l’endroit, Mais comme l’infini ne se compte pas Le monde est à l’envers
Olivier, Mon Olivier Il Pourrait pleuvoir demain Mais nous partirions sans manteaux Car la pluie ne m’atteint pas Pas depuis Depuis hier, Depuis hier car j’ai vécu J’ai vécu pour la première fois Avec ton nom dans mes poches De pantalon Puisque je n’avais pas de manteau
Olivier, Mon Olivier Nous partirions Main dans la main et Bouche à bouche Et le monde nous appartiendrait Comme un buisson de roses Sans épines Et ces lignes seraient celles De ta main Et mes vers seraient ceux De ton estomac
Olivier, Mon Olivier Montre- Moi, que les mots bannis servent à autre chose Qu’à être bannis et Montre-moi comment nous Comment nous est une jolie phrase Bien plus jolie que les mots-clés Pour ouvrir les cœurs et Que les banc d’écoliers Montre-moi les tiens Que je puisse les réciter un peu Dans ma tête vide
Olivier, Mon Olivier Nous Partirions Nus Tu ne t’en rendrais pas compte Tu ne verrais que mes yeux Et moi les tiens Même s’ils sont faux ils restent les mêmes Et moi je reviens, Reviendrai sur mes pas Aller barrer la porte et, Un manteau sur le dos, Noyer ton nom entre Les tissus.
*Précision. J'ai hésité entre Amour et Autres, parce que pour moi ceci n'est pas un poème d'amour, et la catégorie Autres est trop fade pour contenir un texte qui m'a grugé la tête comme ça. Donc j'ai opté pour triste, un peu parce que je me suis inspirée de ce texte pour une chanson, qui est elle-même très triste, et peut-être aussi parce que c'est juste comme ça. Merci
Et puis merde, qu'est-ce que j'peux vraiment ajouter à ça, Myriam? «Je t'aime» n'a pas de réponse Sinon c'est moche. «je t'aime» et on se tais, c'est tout.
Pardon...
(Là-haut l'absence entière et le bleu charbonnant.) Par le jour se levaient des géants tristes, un violon en carton-pâte sous le rêve. (Fernand O. -Le Soleil sous la mort)
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