Je n’ai plus le temps, j’ai arrêté le temps Quand le temps passe plus, je peux prendre le temps D’observer tous ces gens arrêtés dans la rue Ils regardent nulle part, ils ne regardent pas Il me reste le temps De vivre Du temps pour tuer le temps Tant que j’y suis, je n’y suis pour personne Un avion arrêté tout là haut m’éclaire comme un réverbère Une fontaine a suspendu ses gouttes Je vais dans ce monde sans temps, tempête dans mon âme.
J’ai arrêté le temps, le temps d’une existence Je n’ai plus de passé, plus de présent que du futur Antérieur de mes nuits Mes nuits en plein jour Il y a belle lurette que le temps s’est calmé Les nuages ont retenu leur pluie Le vent s’est arrêté Dans les branches immobiles De leur squelette figé
Le temps est arrêté, mon cœur s’est calmé Une tendre douceur s’installe Une infinie froideur morne De ma vie entre parenthèse Au delà du superflu Au delà de ma conscience
Le temps est mort, j’ai tué le temps Il me reste l’éternité La douleur d’une vie bien remplie D’un vide sidéral Au crépuscule des étoiles
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