Les jouets éparpillés, L'enfant pleurait... Le cafard a filé, pas l'temps de l'écraser.
Cela a peu d'importance J'écraserai ton coeur Au milieu des fleurs... L'enfant a été étouffé Par l'oreiller de son père, Ce matin.
Ce matin, Les vitres des voitures, Sous le givre Craquaient doucement. Se morfondaient. La nuit fut longue... Et pas de neige. Pas de neige.
Janvier s'est écrasé sur le sol La chute. Brutale. Le pont, la honte, envolés, envolés à jamais. Janvier est mort, Comme Hélène... Morts à jamais.
Janvier s'est écrasé brutalement. C'était le 21. Je l'ai rayé du calendrier, Je supprimerai tous les vingt et un de mes calendriers. Il est des chiffres qu'on aimerait n'avoir jamais connus. Car le 21 s'est brutalement écrasé, Brusquement.
Janvier s'est écrasé comme un avion, Comme le mur de Berlin en 1989. Cette fois, ce n'était pas un mur, C'était mon coeur.
Aujourd'hui, Février meurt doucement... L'histoire se répète.
Les oiseaux psalmodient, Et au fond de l'église, Mon coeur donné en sacrifice, Sur l'autel N'est plus que cendre...
à trop brûler.
A trop brûlé.
"Ça m'a manqué tout ça..."*
A l'horizon, Le soleil fait l'amour à la terre, Paris se couche, Se couche doucement.
Au loin, La lune naît encore une fois. Peut-être est-ce la dernière. Naissance. Peut-être.
Janvier s'est écrasé ; J'ai longtemps pensé que c'était un accident, Mais janvier s'est écrasé Volontairement.
Et février tombe, Tombe, Tombe... Comme dans un roman de Sarraute.
Janvier s'est écrasé... ce n'était pas un accident... et Février s'écrasera bientot... ce sera pas un accident...
Le 2 Septembre... il y a eu un accident...
Je ne t'aime pas... ce serait faire comme les autres...
Ce n'est pas de l'amour, c'est beaucoup plus... C'est quelque chose qui ressemble à l'infini... quelque chose qu'on ne ressent pas... c'est quelque chose qu'on vit...
Je te vis.
Tout a une cause parfois la cause est plus haïssable que la conséquence mais c'est souvent la conséquence qu'on abomine.
PetitPrince : C'est vrai qu'il y a certaines douleurs qu'on peut moins supporter que d'autres. Mais on les a toujours choisi nos douleurs d'une certaine manière...
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