La planche s'étend comme un chemin infini sous mes pieds comme je perds le Nord la fin du monde est un satellite autour de ma tête la fin du monde est un message apporté par les flots d'une mélodie morte-née message codé d'entre tous les messages qui tremblent d'entre mes pieds qui tremblent sur le sol gelé qui tremble qui tremble sous mes doigts l'entourant un par un
tu es une feuille tremblotante sur un arbre qui s'éteint tu es un message codé ou mes pieds ou le sol gelé tu es la fin du monde
et le monde est une statue immobile et morte, érodée
je tue les secondes me séparant de ton visage de tes mains à mes seins je tremble sous le poids d'une nouvelle impossible et l'horloge meurt et l'horloge vit aujourd'hui mais pas demain non pas sans tes restes
la fin du monde tourne tourne comme un noyau d'hélium dans un ballon -ne voudrait vivre qu'un instant pour cette chanson pour une statue en décomposition ou pour ton nom qui tremble au contact du papier qui tremble entre mes doigts souillés qui tremblent à seule vue de ta stature de statue morte, érodée sous mes doigts
Pan, Je comprends, je comprends. Vrai que j'ai la fâcheuse habitude d'attribuer mes titres sur un coup de tête, quasiment aléatoirement. Merci pour l'explication. Malgré tout je ne changerai pas le titre, puisqu'il est là c'est déjà fait ! Je t'embrasse
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