Je ne peux que t’emporter là haut par mes pas qui écrasent mes pas ,de mon corps agenouillé ou debout….et te faire éclipser au sommet de la bonté qui joue du violon, tu n’apparaîtra plus jamais comme tu es…car tu es plus belle que tous les rêves…Et d’en haut marguerites et tulipes te dessinent sur un arc hydrique …idole de toute symétrie…cette symétrie odorante et envoûtante que tu es….Et moi d’en bas je tiens encore les rayons que mon œil a pu garder …de ce qu’elle a vu demain au paradis…derrière l’éclipse de ce qui se dérobe maintenant d’une For Élise coulant de tes cheveux d’émeraude….pour pleuvoir des odes, d’un ciel transparent, d’aucune couleur…et qui laisse entrevoir les secrets de la finitude des corps, mais point celle des rêves…. Je vois des voix qui se promènent à leur insu chacune portant une main, une table, une fleur, un oiseaux…mais bien que les voix sont nombreuses…et si bien qu’elles foisonnent plus que nous, elles sont des années lumières plus légères et ils ne se blessent jamais…Il y a une légende qui dit que les voix discutent entre elles à notre insu, et qu’il ne sont pas toujours d’accords, parfois même dans leur débat infinitésimales, ils peuvent dégager une froideur…une telle froideur….et c’est là qu’il neige….nos indifférences….. Mais moi qui est conscient de tout cela, je ne peux m’arrêter de parler , je ne peux cesser mes doigts de taper sur mes petits carrés magiques tous ce petit monde qui geigne en riant ou en pleurant sans jamais dépasser le carré de sa condition, ou des ses idéaux….Arrête donc de philosopher sinon tu tomberas dans le piège que te tend la science des formes….tu as oublié ton éclipse suspendu là haut…n’as-tu pas peur qu’il tombe sur ta tête déjà ratatinée… ?? Je ne peux te ramener là bas goutte à goutte comme une pluie qui ne veut pas tomber…comme une pluie qui tombe d’en bas…. Et je divague dans la boue transparente à la lumière de toute logique, opaque à la lumière qui se cache derrière la lune de tous les lunatiques….bientôt toute la boue sera sèche…bientôt je suis encore léger vêtu que de ma chair, de mon sang, et de mes oripeaux… que c’est bien ! de voir encore le soleil…que c’est bien de chasser de soi les nuages…il est plus que suffisant que leur ombre nous tombe sur la tête…
un jour tu vies, un jour tu meurs, un jour tu ries, un jour tu pleurs, c'est ça la vie...c'est ça l'amour
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.