Son sourire, ornement de l'artefact du bel hypocrite, s'épanouissait. Il incarnait l'animal dompté, la passion retenue, le sexe cru. La lady ne semblait pas sauvage dans la dystopie survenue. Le monde n'a pas la saveur attendue, dégoût de l'imparfait.
La lady s'enlaidit de mimiques de séduction maladroite, l'homme, cynique, joue l'amoureux charmé, acharné. Ses dents brillantes ne masquent que peu le carnassier, qui, de chair, chérit l'amour propre de sa vie étroite.
Marasme, spasme et le souffle s'enfuit sur l'idolâtré corps. Il n'y a dans l'acte que le rejet de la solitude et de la pré-mort. Cet ennui qui nous tort, torture actuelle perpétuelle, à la transcendance de nos ardeurs qui nous trainent vers l'excès démentiel.
Repus de jouissance, vide de sens, extrêmement sensuelle et tactile, ils se rhabillent, cachent leurs membres enrobés de sueur, ils échangent un regard gêné, celui de la conscience futile, à la l'incarnation bestiale de l'instinct de survie, du coït trompeur.
L'espace entre deux personnes, comme la modernité démodée, que nos humeurs déraisonnent.
Deux solitudes qui se rejoignent, prennent mais ne partagent rien... puis se séparent.... Un réalité crue superbement peinte. Magnifique cliché!!Merci pour ce partage
Amicalement Martine
Un grand voyage commence toujours par un...premier pas
Merci à toi pour tes passages sous mes textes, c'est toujours un plaisir d'y voir ta trace.
ARABESQUES
Parce qu'on ne sait pas toujours comment appréhender les maux (les siens, mais aussi parfois ceux des autres, faisant naitre l'incompréhension vis à vis d'amis), et que ça fait mal, j'aime poser des mots sur des sujets qui me "tracassent". Alors merci de m'avoir lue.
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