Quelquefois, tu deviens si douce et câline Quand le fiacre de mes pensées s’achemine, Lentement, sur les sentes de l’ignorance, Dans les profondes forêts de l’inconscience.
Parfois, tu deviens triste et languissante, Quand la roue des souvenirs monte la pente Qui mène vers le château des lamentations, Perché en haut du pic de la désolation.
Souvent, tu deviens cruelle et sauvage Quand le vent du silence se fait orage, Envahissant ma vie de cris assourdissants Qu’entendent seulement mes rêves impuissants.
Las ! Quand tu deviens trop possessive, ma mie, Je ne vois plus en toi qu’une tendre ennemie. Et je reste à tes côtés, par lassitude Ma fidèle compagne , la solitude.
j'aime cette opposition entre "fidèle compagne", expression qu'on ressent souvent comme positive, et la solitude qui est souvent ressenti comme négative. tu as en plus des images originales comme celle du château et du pic, elles sont bien trouvées et pleines de justesse. une lecture qui nous renvoie à ce qu on a tous éprouvés un jour ! amitiés sincères à toi. pyc.
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