Les cloches sonnent Répandant leur chant funeste A travers la ville. Des gens passent, silencieux Le visage terne, sans couleur. Leur regard n'exprime rien. Ils sont tristes. Cela se devine aux sanglots de leur âme Aux brisures de leur cœur. Ils pleurent une personne qu'ils aimaient. Une personne que la mort a subitement fauchée. Et je ne peux m'empêcher, de ma fenêtre, D'être triste, effrayée. Triste pour cet inconnu enlevé à la vie, Effrayée car je sais qu'un jour ce sera mon tour. A moi d'être tuée D'être pleurée D'être enterrée Puis d'être oubliée... Oui, la mort aime jouer avec les sentiments Elle aime torturer les âmes des êtres sensibles Elle sait que ça nous fait pleurer, Que ça nous fait hurler de douleur, Que ça nous fait succomber ... Mais peu importe, tant qu'elle récupère ses âmes. Et moi je ne veux pas, Je ne veux pas mourir. J'ai trop peur de la souffrance De la solitude, de l'indifférence Du noir. Et pourtant, un jour, elle viendra M'enlever subitement. Je n'y échapperai pas car, Il n'y a pas d'exceptions dans ce domaine. On y passe qu'on le veuille ou non. Oui, on meurt tous un jour...
Merci à vous deux . J'ai écris ce poème comme ça, sans vraiament réfléchir . Qu'il vous mette les larmes aux yeux me touche beaucoup! C'est tout à mon honneur !
Mercii de m'avoir lue jusqu'au bout ! Qu'il ne pleuve pas trop sur tes joues, je ne veux pas que tu sois dans le même état que moi en pensant à la mort ... c'est pas génial
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