Lorsque je me suis levée à l’orée du jour, La lune était partie faire son petit tour. La nuit éparpillait son manteau de brume Et mes pensées sombrèrent dans l’amertume.
Le ciel vidait toutes les larmes de son corps. Il pleurait son amour emporté par la mort, Noyant la terre sous ses flots de détresse Et mon âme se remplit de sa tristesse.
Le soleil s’était retranché avec pudeur, Nous privant de lumière et de sa chaleur En attendant que s’étiole ce désespoir.
Et mon cœur oublia les rayons de l’espoir. Mes yeux se mirent à ruisseler à leur tour Lorsque je me suis levée à l’orée du jour.
Ton poème est magnifique, chère Patricia, mais la tristesse qui s'y reflète assombrit ton coeur, je souhaiterai que le soleil revienne pour te donner un peu de chaleur ....
Je t'embrasse
Pierre
vivre sans espoir, c'est cesser de vivre (Dostoïevski)
une écriture qui dit les choses avec simplicité, en laissant couler les ressentis devant ce mauvais temps déprimant avec beauté. j'aime beaucoup ce style de poèmes, malgré la tristesse qu'on y lit. je souhaite que la pluie laisse vite place au soleil en tout cas. mes amitiés les plus sincères pour toi. pyc.
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