Le séisme endormi dans les bras du silence Arpente rapidement le contour de mon âme Effleurant de ses griffes mes paroles méprisantes L'ouragan plus muet que le son de mes blâmes
Des blessures invisibles ont tracées mon calvaire Mes volets se referment en grinçant des paupières Et ma peur se contente de casser les miroirs Qui renvoient ma vision jusqu'au bout du couloir
Des tornades égorgées sur le pont de mon coeur Ne sont plus que l'onde d'un frisson qui traverse Un orage éternel qui surprend mes erreurs Au dessus des questions de l'enfant qui se cherche
Et je ponds dans l'absence de poule et de coq Des récits qui se fondent dans la foule qui provoque Une rose sans épine dans un jardin de pissenlits Qui se fond à l'horizon d'un vouloir indécis
Avec l'ombre d'une épée tous les coups sont permis
A la première lecture, sur certaines choses, j'ai buté... Mais dès la seconde, le texte devient plus souple et trouve son rythme... Et malgré le fond... il est beau ce poème....
J'ai beaucoup apprécié....
Amicalement,
Tilou
Elle me dit que mes guerres sont des fleurs fanées et qu'il reste une terre pour l'aimer ici bas
Martin ------------------------------------------------------------------------ Bonjour Tilou
Il n'est pas toujours évident de trouver le rythme dans certain texte (à la première lecture) Content de voir qu'il y en a qui prenne la peine de relire
Merci
Martin
Avec l'ombre d'une épée tous les coups sont permis
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