Il restait là, tétanisé, les bras ballants, Ses yeux parcourant le spectacle désolant. Effacé le travail de toutes ces années ! Et les larmes coulaient sur ses joues burinées.
Son regard errait sur la forêt éventrée, Sur tous ces grands arbres couchés, enchevêtrés. Ses mains n’osaient toucher les troncs martyrisés Qui exposaient leurs plaies béantes, têtes brisées.
Des pins trentenaires trônaient là, fièrement, En quelques heures ce fut l’anéantissement. Il se savait trop vieux pour tout recommencer
Et qu’il ne verrait plus la sylve se dresser, Défiant à nouveau les éléments déchaînés Et les larmes coulaient sur ses joues burinées.
J'avais vu un reportage a la tv, parlant d'un homme qui avait vu les pins qu'il entretenait détruits par la tempête... c'est peut être de lui dont tu t'es inspiré et tu écris avec vérité, selon moi, ce qu'a pu être sa détresse. une pensée pour lui, pour les autres. ton poème est touchant. amitiés sincères. pyc.
J'aime les Landes, et mon coeur se déchire lorsque je vois chaque jour les dégâts causés par la tempête. Je dédie ces 2 poèmes à tous ceux qui ont pâtis de la tempête.
Merci à tous d'avoir accepté ce partage. Amitiés poétiques.
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.