Je glisse lentement sur les flots de la vie, Bateau fantôme qui vogue au gré du vent, Dans les soutes des souvenirs du temps d'avant Quand mon coeur humait encor' les fleurs de l'envie.
Je sillonne les mers de la solitude Capitaine harassé qui va au gré du vent, Les yeux ne découvrant plus les soleils levant, Rythme de la vie qu'il suit par habitude.
Je navigue sur les ondes du désespoir, Vagabond fatigué qui fuit au gré du vent, Des larmes cristallines ruisselant souvent Quand mon âme a effacé le mot espoir.
Je m'enfonce au plus profond des abysses, Naufragé du destin qui nage au gré du vent, Le corps fatigué d'être parmi les vivants, Gargouille qui voudrait que cela finisse.
Bonjour Viridiane, ton poème est une grande ombre de tristesse en ton cœur…
Il y a toujours une petite lueur, un petit sourire sur un visage aimé ou une rose dans un jardin abandonné, qui nous laisse l’envie de continuer le chemin de vie….
courage Viridiane…..
Je t’embrasse très amicalement
Pierre
vivre sans espoir, c'est cesser de vivre (Dostoïevski)
L'INSOUMISEécoeurée oui tu as raison le bateau n'est pas toujours facile à maintenir à flots, et les nuages cachent souvent le soleil. Merci de ton passage
Hermaphrodite Je suis flattée par votre commentaire. merci infiniment.
*Katia* C'est vrai que venir ici est réconfortant, et je te remercie pour cette prière., et ton passage.
Alphonse BLAISE(...) Le temps finira bien par faire son travail. Merci de ton passage.
steph le rire alarme Sur mon navire il n'y a pas la place pour l'instant pour une nouvelle histoire, et je pense que Poséidon n'y pourra pas grand chose. Merci de ton passage.
Rimeur Rassures toi, je ne songe plus à partir volontairement Disons que j'ai perdu les ressorts de l'engrenage de la vie. Merci de ton passage.
clovis67 comme tu le dis il y a toujours un sourire quelque part et celui de mes enfants est précieux. Merci de ton passage.
salammbô Merci pour ce charmant commentaire et de ton passage
Le vent sait porter aussi sur de doux rivages, pour te permettre de regarder l'horizon, et apercevoir un morceau d'espoir... Et te redonner l'envie de nager, et non de couler...
Je suis comme ce temps que l'on ne remonte pas : décalée et détraquée.
Un poème qui se nourrit d'une grand tristesse...j'ai été pris par cette lecture, et je dois dire que j'ai aimé l'utilisation du champ lexical de la mer, au travers de mots qu'on remarque tout au long de tes strophes. j'espère que tu pourras être caressé par un vent plus chaud, qui t'apportera de la joie. amitiés sincères. pyc.
les vents parfois ne sont pas assez fort pour pousser les nuages qui cache le soleil ! et cela est bien vrai , cependant j'ai beaucoup aimé ma lecture , merci pour ce partage
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