J’avais cinq ans
Trop timide
Et seul

J’ai toujours été là où personne ne regarde

Puis, j’ai eu dix ans
Les yeux solitaires
Les mains froides

Je me tenais à côté du cœur des enfants

À mes quinze ans
Mon cœur se balade
Revient silencieux

Depuis si longtemps, vouloir Aimer

La solitude ne me blesse pas
Mais me laisse mourir caché
Je reste seul et j’aime ça

C’est bien plus facile d’abandonner

Détruisant mon peu de trésors
Partager n’en vaut pas la peine
Les autres parlent bien plus fort

Ce monde partira de ma vie terne

Et puisque moi je dois seulement rester
La Terre toute entière peut bien mourir
Le sol qui s’effondre, le ciel se déchirer

Pas grave, dis-je, du bout des lèvres

Plus rien ne sera important
Que toi que j’Aime tant
Sauf si tu en décides autrement

Ce que je ne comprendrais pas

-De si tristes yeux-

oui un cri de l'âme ... qui fait écho bien loin
merci !

De si tristes mots...pourtant il y a du soleil, les oiseaux chantent! Qu'est-ce que ca change?Quedal, soyons réalistes, qu'il fasse beau et chaud ne change rien du tout au moral...enfin si peu.
Il y a des mots qui blessent, et touchent...les tiens en font partie.

La solitude ne me blesse pas
Mais me laisse mourir caché
Je reste seul et j’aime ça

Quand la solitude devient une amie, une confidente... A quoi sert de crever en public...a rien, alors autant mourir seul, c'est vrai...

Mais le mieux...c'est peut être de pas mourir, nan ? .

En tout cas, c'est vraiment beau, et je te l'espère fictif...sinon...bonne chance.

Camille.

Merci Idou ! Ton passage m'a fait grand plaisir, Vraiment.

Salut Linlin ! La détresse, n'est pas tout Le pire est que je désirais d'abord en faire un poème d'amour. Sombrer pour mieux remonter, mais j'ai préféré arrêter là, au tournant. Au moment où, soit ya plus rien, soit on revit

Bonjour Purdou Non, si je voulais partir, je n'écrirais rien, je n'aime pas les départ "annoncés", si la vantardise est parfois un de mes défaut, quand je me sens mal je m'éclipse sans un mot. Ici c'est mon retour sur LPDP que j'ai souligné.

Cher Lastum

Ce texte est plus descriptif de ce que j'ai déjà vécu, que de ce que je vis, bien heureusement.

Souvent, quand l'émotion est trop forte, il faut la vivre et non l'écrire. Après l'avoir laissé derrière soi, on peut lui faire une stèle, un monument, comme un poème. Pour moi, ça sert à dire que la poésie me rappel des émotions passés, pour ne pas en oublier les erreurs.

Car, il est vrai que le mieux de tout, est de ne pas mourir du tout.

David

C'est émouvant et si bien dit...
Merci de le partager

j'aime te lire David
Pas grave dis-je du bout des lèvres

c'est le genre de phrase que j'aime lire
je sais ... je ne fais pas de sens and I don't care that much about being crazzy

Le coeur en Grève
Merci pour ton passage, je suis reconnaissant que ton gréviste de coeur n'aie pas pour autant arrêté la poésie d'entrer

--
Merci Mae

Merci, vraiment, merci beaucoup pour tous les cadeaux que tu me fais, ta compagnie était celui qui me fasse le plus de bien.

David

Un très beau texte qui nous touche au plus profond de nous même car qui n'a jamais ressentis un tel mal être ?

car s'il y en a, je les envies

merci "De si tristes yeux" pour se partage

Amicalement Estro

C'est toujours réconfortant de te lire..
Merci David.

Je passais par là..