Sous un torrent d’eau pure
Je la trouve. Dans ses gestes agités
Je ne la comprends, cette créature médusée
Si belle et déjà si fatiguée

De la vie.
Elle vient de s’en lasser.
L’eau s’écoule au fil de sa pureté.

Visage doux ébouriffé
Mains soyeuses souillées
Courbes généreuses endolories.

Que penser ? Tu es si belle ma fleur !
Au jour je te cueillerai,
Tes pétales embaumeront mon cœur
Alors pourquoi ne cesses-tu de pleurer ?

Je t’aime ! On te l’a dit, déjà
Dans la noirceur d’une cave
Entourée de prétendants, pauvre esclave !

Tu t’en allais écolière le jour
Perdue sur des chemins où ces troubadours
Se délectaient des plaisirs de l’anamour
Et revenue dans l’impureté de la nuit.

"L'anamour" un mot que j'affectionne tout particulièrement comme l'ensemble de ton poème. Amitiés.

merci pour ce partage
amicalement

merci ROUSSELAURE et JAMES de vos passages.


alex

C'est une très belle description !! Les mots sont bien choisis et le poème est magnifique !

J'aime aussi le mot "anamour" bravo

merci de ce passage chère NINE,

heureux si il t'a plu, et si ces mots t'ont touchée

"Si belle et déjà si fatiguée"
"L’eau s’écoule comme sa pureté."

Un fond bouleversant, je suis touché, ça me rappel tant de cauchemar que je n'ose en dire plus.
Simplement ce sont de bien tristes mots, mais fort beau.
Un amour essayant de vaincre "l'anamour".
Amitiés
Astre

merci chère ASTRE,

je pense que tu touches juste dans tes propos,
mais pardon s'ils te rappellent des caucheemards.

tendrement,

alex