Je me complais dans un nuage vaporeux fait de mélancolie Un vase, hors de portée, se remplit et déborde de tristesse L’eau qui s’échappe ainsi alourdit mes malheurs, ma détresse Et fait, presque tendrement, sublimer toutes mes envies
Mon bonheur, lui, est jeté, ne valant rien, trop déprécié Je commence à lire le mépris, dans les sourires de la vie Dans le miroir, mes yeux grisaillent, comme l’hiver-nité Puis s’écrasent, d’elles-mêmes, mes parcelles de personnalité
Ainsi, je deviens lentement taciturne, en oubliant, un peu Qui je suis, où je vais. Dans le désert, il n’y a plus d’appuis Pour, en fin de compte, partir complètement, car je fuis Je meurs, c’était il y a longtemps, que j’en ai fait le vœu
C’était sans doute, d’un jour pire encore Où le noir était bien plus sombre que tout Peut-être lors d’une nuit trop sobre, incolore Sans lune, sans étoile, cachant le nouveau fou
Et le futur, lui, m’attendra, à l’infini Ou bien non, je le décevrai, lui aussi
-De Si Tristes Yeux-
La culture et la science ne nous aident pas à aimer.
En route vers Miaou Land... le courage c'est savoir dire stop a certains moments de sa vie... la lacheté ce n'est pas renoncer, simplement laisser faire. une prise de décision est toujours une forme de courage...
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