Antimatière…et quelque matière Et un chuchotement en plein désert Le souffle creux de l’univers Un miroir poreux le déchire
Une pomme aux reflets dansants Précipite son ombre triomphant Un regard qui peine en se pensant A dessiner sa chute dernière
Loin, tout près de l’immanence D’une certitude qui fondra le ciel La particule à deux doigts de son double Secoue ce qui subsiste des valences De nos esprits vagabonds
Bienheureux aux ronds de la vie Qui va mourir en plein midi Fiévreux moments de l’amour Vous passez très silencieux Même avec la lumière des tambours Assourdissante par moments. Barricades de la rose Vous étiez bien invisibles Jusqu’à ce jour pluvieux, Du sentiment d’où rien n’est clair Des nuages veulent bien descendre A leur grand étonnement Tout est condamné un jour A se heurter à la matière Aussi trompeuse que des averses Aussi voilée qu’un baiser…
Le ténor du tonnerre S’ajoute à la symphonie Pour réveiller les morts Frileux dans leur post-agonie Pour prédire la foudre aux ouïes Il tombe mal je le sais… Mais il chante si bien personne ne sait L’instant précaire ambivalent Où les frissons ne sont plus équivalents En sortant de la même mélodie…
Antimatière ! tes instants dérobés Emportent plus que ton reflet A la lisière de l’espace-temps Entre la chaire et mon esprit Et ma conscience de cette pensée Qui continue à défiler Et à valser et à sauter… Invisible entre les lettres Se moquant à l’aise de mon être.
un jour tu vies, un jour tu meurs, un jour tu ries, un jour tu pleurs, c'est ça la vie...c'est ça l'amour
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