Pieds ont trop marché Yeux ont trop vu Bouches ont trop goûté
Des mesures Pour coudre les contours du cœur.
Dans le mystère, dans la misère Sous un pont, sur le toit du monde Observe l’atmosphère
Des mesures Pour ourler les frontières du corps.
Mur d’acier, mûre glacée Le froid sonne l’alarme Frissonne le temps passé
Souviens toi, ne m’oublie pas Garde la tête froide Tu te transformes Mais on ne se remplace pas Regarde toi dans la glace Le plexiglas renvoie ta face Toujours ces pupilles de pupille De la nation, un vécu, des traces Sur ta peau des batailles, les filles Qui t’embrassent Qui t’enlacent Et se cassent.
Les secondes, les minutes, les heures, les jours, les mois, les années, les vies Tout s’enlace, tout s’efface, tout se lasse Les inconnus, les personnes, les connaissances, les amis, les amours, les amants Tout s’enlace, tout s’efface, tout se lasse
Et puis il y a le reste Aujourd’hui, il y a moi Je pourrais te dire je t’aime Mais ça ne suffirait pas
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