Des petites taches de couleurs avancent sur des chemins Trop grands pour elles. Ce sont des parapluies, des k-ways, des foulards Homme, femme et enfants. Ils tentent d’aboutir à leur quête quotidienne : Le foyer chaleureux d’une maison Où chaque pierre semble aimer sa voisine.
Je ne les connais pas, je ne fais pas partie de leur monde, Au pire je suis de la même planète Du même escalier. Si oui, à quelle marche je me trouve ? Me suis-je perdu en cherchant le toit ? Je suis dans l’escalier d’urgence en émail craquelé Et je n’ai plus qu’à trouver une porte.
Je suis venu par une, j’en ai traversé des milliers Je ne sais plus laquelle ouvrir. Tu es derrière l’une des plus belles Sauf si c’est un piège. Il n’y a que l’Inde entre nous Et il suffirait que j’attende la fin, Que tout s’écroule autour de moi Pour qu’il n’en reste qu’une.
J’ouvrirais alors, fragile comme le pissenlit Qui a peur de s’envoler. Tu me prendras la main et nous irons vivre Là où tout est mort Pour y planter de nouvelles graines de couleurs.
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