Elle semble tombée des nues Au détour d'une vieille ruelle Apparaissant dans ses dentelles La gitane de blanc vêtue.
Celle qui n'est plus qu'une ombre Ayant laissé en sommeil Ses couleurs vives et son soleil. Mais elle n'est point sombre.
Ayant revêtu la couleur de la lumière Elle flirte haut avec un arc-en-ciel Qui joue avec l’électronique de l'irréel. Se remémorant un peuple des hiers.
Ces aïeuls nés au monde réel du temps Ces gens qui vivaient à l'horloge des saisons Priant l'universel débordant, avec passion. Fils et filles des indomptables vents.
Tuer le nomade c'est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau.
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.