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Au Nom de la Rose


Une fleur de sang, pour tous les maux de la Terre
   
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10 déc 2022 à 16:56
  Publié: 3 févr 2011 à 00:41
Modifié:  3 févr 2011 à 02:16 par Nitrox
Citer vertical_align_bottom

Je suis assis dans les marches de l’escalier en béton, qui mène à la porte, qui mène chez moi. Cet escalier mène à la chaleur, à la cuisine, à mon lit. Cet escalier mène à la vie.

Ces quelques marches, je les descends tous les matins gris et je les remonte tous les soirs couleur charbon.

Je n’y pense même pas, je le fais, c’est tout.

Là-haut, j’écoute de la musique, je lis, je rêve, qu’importe, je suis.

Je fais semblant que je suis un homme. Je me regarde dans le miroir et j’imagine, si j’étais un aventurier, un funambule, un prince.

Il fait froid, ce soir. La neige tombe rageusement, des flocons immenses qui enivrent le paysage de blancheur glacée.

Je ne sais pas quel visage je porte, la tête tombante, frôlant les barreaux blancs en aluminium. Un sourire orne peut-être mes lèvres, comme toujours. C’est passe-partout, les gens ne questionnent pas le bien-être.

J’ouvre mon manteau, qu’un peu d’abord, puis le vent mordant la chair la tétanise, l’engourdit peu à peu. Alors, je l’ouvre plus encore et je l’enlève.

Mon manteau noir disparaît rapidement sous une couche de flocons géants qui s’empilent pour manger l’absence de blanc, tout partout. Mon chandail, mes épaules, se couvrent aussi d’une couche de duvet des nuages.

Tout se perd doucement. Je grelotte un peu, mais pas vraiment. Je suis fatigué et je me sens bien parce que les rêves prennent le pas sur la réalité.

Toutes ces voix que je n’entends qu’à demi, dans mes nuits blanches, explosent à la fois dans ma tête et dans l’air. Ces milliers de fantômes de mon esprit dérangé me murmurent que tout ça n’existe pas, ou si peu. Que le monde a l’importance qu’on lui donne et que si je n’en ai plus envie, que j’ai le droit de ne rien lui donner.

Les êtres n’existent plus vraiment, mais les spectres acquièrent leurs lettres de noblesse. De vespérales envolées défient les vents et la neige pour suinter sans trace devant ma vision inerte. Je ne suis pas impressionné, je savais bien que j’en voyais du coin de l’œil, parfois. Ils sont faits de filaments semblant bouger d’un commun accord pour construire une image partiellement définie.

Pour le peu d’attention que je leur prends, je les observe, mais ils m’ennuient.

J’ai un sursaut ! Qu’est-ce que c’est ?

Oh… mon cœur, trop chaud, trop triste, commence à cristalliser lui aussi. Il m’a fait mal, il a eu peur.

N’aie pas peur mon cœur, n’aie pas peur. Il n’y a pas de raison.

Tu es amoureux, je sais. Ce n’est pas grave si tu as mal maintenant, je fais ça pour toi, pour t’aider. Tu verras, tu verras. Sois patient.

J’espère te faire plaisir, vraiment. J’espère que tu sauras, maintenant.

Il ne faut pas avoir peur. Il faut avancer, toujours.

Tous les matins gris, je descends l’escalier et tous les soirs couleur charbon, je les remonte.

Sauf ce soir, ce soir, je pense à mon cœur, qui est lourd, trop lourd pour monter les escaliers.

Puis, il neige, c’est beau les flocons. Ça cache les larmes.

Et le cœur, après, il n’a plus mal.

-David-
Au Nom de la Rose
De Si Tristes Yeux
Shurukai
Kellendros
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  Publié: 3 févr 2011 à 01:13 Citer vertical_align_bottom

David, mon cher David, ma gorge se serre à cette lecture...
J'aimerais tellement trouver les mots pour te "secouer", pour que tu arrêtes cette descente, pour que tu trouves la force en toi
Si ton coeur a mal, si ton coeur a peur, c'est qu'il sait le mal que tu te fais...Ecoute-le et soigne-le
Ecrire son mal, sa souffrance fait du bien, mais ça ne suffit pas
S'il te plait, mon petit prince du bout du monde.......réagis

  On risque de pleurer un peu si l’on s’est laissé apprivoiser.. Antoine de Saint Exupéry - Le Petit Prince
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Le poème est un mystère dont le lecteur doit chercher la clé (S.Mallarmé)
   
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  Publié: 6 févr 2011 à 15:18 Citer vertical_align_bottom

Un texte beau et poignant comme tu sais si bien les écrire et que j'apprécie beaucoup de lire. Cependant, j'ai envie de te bouger, de te secouer, de te faire réagir et de stopper cette descente aux enfers. Ton petit coeur n'est pas fou et c'est pour cela qu'il a mal. C'est sa façon de te dire STOP - Arrête ça - Re saisi toi et vite. Comme le dit Anna, écoute le et Soigne le... autrement que par ce genre de bêtise
Courage David

Bulle d'oxygène

 
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10 déc 2022 à 16:56
  Publié: 7 févr 2011 à 23:59 Citer vertical_align_bottom

Citation de Anna
David, mon cher David, ma gorge se serre à cette lecture...
J'aimerais tellement trouver les mots pour te "secouer", pour que tu arrêtes cette descente, pour que tu trouves la force en toi
Si ton coeur a mal, si ton coeur a peur, c'est qu'il sait le mal que tu te fais...Ecoute-le et soigne-le
Ecrire son mal, sa souffrance fait du bien, mais ça ne suffit pas
S'il te plait, mon petit prince du bout du monde.......réagis



Tu sais Anna, avoir la force, ou pas, ce n'est pas ce qui important.

C'est Elle qui est importante, à mes yeux. Le reste, c'est du vent.

Je donnerais mon âme pour Elle.

Et sans regarder en arrière, qui plus est. Je ferais tous les sacrifices, sans les regretter, si seulement, en pensant à mon bonheur, je pouvais la serrer sur mon coeur et l'aimer pour toujours.

Bulle D'oxygène,

Toi qui a suivit Arnaud et Clara, tu dois savoir que tout ce que je suis, jusqu'au bout des ongles, c'est un rêve que j'ai construit par plaisir démentiel, pour l'aimer, tout à fait, entièrement... Elle.

Et je l'aime, de ma vie, scincèrement, passionnément.

Chaque jour qui se lève, je pense à tout ce qu'elle est. Mais le soleil n'est jamais tout à fait levé, si je ne lui ai pas parlé, ou écrit.

Si l'amour se peut, c'est que je l'aime, tout simplement.

David

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Lepoètedéchu


L'enfer, c'est l'absence éternelle. .:Victor Hugo:.
   
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  Publié: 16 févr 2011 à 13:58 Citer vertical_align_bottom


Je sais ce que tu ressens, bon c'est un peu présomptueux je sais _ _', mais je comprends.
J'ai une Elle aussi. Je sais que c'est dur. Qu'on est seul, et que Son image nous serre le coeur.
Qu'on voudrait cracher sa douleur à en crever. Merci...
Mes amitiés sincères,
Lepoètedéchu.

  Tristan
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