Les rues sont vides et blêmes Visages perdus qu'indiffèrent La nuit tombée les étoiles Les étoiles qui les regardent...
Dans le brouillard les condamnés Vers quel gibet quelle potence Quel échafaud pour vos têtes consentantes Vers quelle mort vos pas s'égarent ?...
Villes violées de part et d'autre Ouvertes en cris inhumains S'élèvent les plaintes pleuvent les coups Il fait froid soudain sur la Terre.
Ils marchent en rang bien serrés Comme on leur a dit Obéissants Croyants fervents et sans amour.
Des idoles plein leurs yeux ternes Des chiffres plein leurs mains vides Et du silence plein le coeur Vers quel Eden décomposé ?
Demain l'aube viendra Je voudrais être là pour la voir et mourir Je voudrais que ma terre soit sauve Quand j'ouvrirai les yeux dans le soleil briller !
Merci à toi, Valter, qui colore chacun de mes poèmes de tes mots d'enthousiasme...
L'actualité et la société me dégoûtent parfois à un point difficile à imaginer. C'est d'une réaction comme ça qu'est né ce poème, en souhaitant de toutes mes forces que ce monde ne recèle pas que de tels "prisonniers" comme ceux que j'ai décris.
et je continue cette belle promenade .
j'aime ce rejet en répétition " les étoiles dans ta première strophe c'st une construction que je préfère à la rime la sonorité est présente mais déplacée
Villes violées de part et d'autre
Ouvertes en cris inhumains
S'élèvent les plaintes pleuvent les coups
Il fait froid soudain sur la Terre.
belle strophe
Des idoles plein leurs yeux ternes
Des chiffres plein leurs mains vides
Et du silence plein le coeur
ce passage aussi..
toujours avoir un papier à portée de main pour éponger les débordements de pensée
Merci Bashô pour ta sincérité et ta franchise. Le principal je pense n'ets pas de mettre un commentaire spécifique, de faire une analyse littéraire, quand on aime...C'ets juste d'exprimer ses sensations. Je suis touchée que tu me fasses part des tiennes à la lecture de Mystiques.
Prune-aile, mille mercis pour ta nomination et ton enthousiasme !!!
Chère volcane.
Ce nouveau texte, est fantastique, au sens littéraire du terme.
J'aime le mouvement, ce défilé de mots et d'âmes perdues.
Je pourait le lire en boucle en écoutant le boléro.
En réponse je t'envoie un texte écrit depuis quelques temps et que tu connais sûrement.
Amitiés jean pierreDésert
La chaussée portait le deuil, la pluie perlait le pavé
Comme autant de larmes versées pour lui rappeler
Toute l’inutilité d’une rue inanimée
La rue était frustrée, pas même un pas feutré
Déambulation des spectres sur ses trottoirs
Débâcle de la vie, sentiment dérisoire d’avoir
le devoir de voir
Des toits les gouttes au nez suintantes sur les pignons.
Et avoir Le silence pour unique compagnon
Plus de couple amoureux évitant réverbères
Aucun baiser fougueux sous une porte cochère
Pas de guitariste assis sur le bitume
Plus de pièce à donner pour chasser l’amertume
Le temps c’est figé sur un tableau crevé.
La place du marché n’était plus que gruyère
Les rares victuailles virtuelles évaporées
Sous la chaleur du feu des missiles bien réglés
Pour anéantir les instruments de guerres
Un peuple amaigris et aigri des misères
Que leur chef à moustache dans l’ombre des palais
S ‘amuse en son bunker à compter les viscères
Pour meubler solitude dans un Bagdad café
Et dans la blanche maison le roi du monde fulmine
Il a déjà perdu deux tours sur l’échiquier
La bataille des fous maintenant se termine
La victoire au rendez-vous, rien n’est à regretter
Les pions et cavaliers, patriotes au formole
S ‘engouffrent dans les dédales de leur nécropole
Rejoignent leurs pénates leurs les regards sous la terre
Car au-dessus rien à voir qu’une rue solitaire.
La rue était déserte les passants sont cachés
Envahis par la honte
Non, je ne connaissais pas ton texte, Jeep67.
Je te remercie de m'avoir dévoilé en réponse aux miens, tes vers pleins d'amertume, et tous ces paysages de désolation et de grandeur perdue...Merci surtout d'être à mes côtés pour regarder le monde...
Darine, je suis touchée de ton enthousiasme à me lire. Merci de tout mon coeur pour tes messages...
Je n'habite pas Paris, mais je peux t'assurer que ceci s'applique parfaitement à Bruxelles aussi (et je suis certain que d'autres grandes villes contiennent les mêmes images)
Bravo Volcane pour tes descriptions plus que réalistes.
Encore une petite surprise de Seb !!!ça fait trop plaisir de trouver tes messages sur mes poèmes !
En ce qui concerne celui-ci, tu sais, je faisais le tableau que je ressens de toutes les grandes villes de notre temps, qui d'ailleurs se ressemblent souvent à bien des égards. Alors çe ne m'étonne pas que Bruxelles y trouve ses couleurs aussi...
MErci chère petite Licorne...C'ets toujours un grand plaisir pour moi de découvrir tes passages sur mes vers...Je suis très touchée que tu aimes tant mes écrits, et que celui-ci en particulier t'ait appelée, bien qu'il soit sur un thème différent.
Une fois de plus te lire est un enchantement, tes mots sont justes et c'est superbement écris.
Comme d'autres l'ont dit ce n'est pas uniquement la couleur de Paris que tu décris, on peut l'appliquer à de nombreuses grandes villes, je me réjouis pour ma part de vivre dans ma petite ile, la Corse, dont on dit souvent beaucoup de mal,(c'est souvent ceux qui la connaissent mal), mais ou il fait pourtant bon vivre.
je partage entierement ton regard sur cette société.
Amitiés.
Patrick
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