Comme un cours d'eau coulant sous les longs arcs des ponts, Il fuit incessamment, sillonnant entre monts, Emportant avec lui, les larmes et les cris, Vole rêves de vie à travers jours et nuits.
Un jour les hommes meurent, Mais lui toujours demeure, Seul empereur des heures, Et maître de ses pleurs, Jamais il ne fait trêve, Jamais il ne s'achève, Manquant parfois aux rêves, Quand le matin se lève.
Temps qui n'est que tant, les eaux d'étang de nos temps, Ruisselant dans nos champs, au chant des impatients, Temps qui comme un vent, vole nos rêves d'antan, Partant, révélant nos "inexorablement"...
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.