Passion violente. J'ai écrit. Beaucoup. Peut-être trop. Peut-être beaucoup trop. Écrire pour guérir. J'ai peut-être regardé le passé trop droit dans les yeux. Je n'ai pas cillé. Je n'ai pas pleuré. Je ne pleure pas. J'ai cicatrisé. Trop vite. D'autres plaies se sont ouvertes. J'ai été désolée de n'être que moi. Un frisson d'écriture sur du papier immaculé. Je ne pleurais pas alors je n'avais plus d'encre. Parce qu'écrire dans son mal-être, c'est cracher ses sentiments. Écrire, c'est souffrir.
Il fallait casser ce cycle. J'écrivais et je saignais.
Je me suis éloignée.
Il y a quelques semaines, quelques gouttes salées ont coulé, pour ceux qui sont partis, pour celui qui n'a pas su m'aimer, pour ce sentiment d'égoïsme qui me dévore.
Trois gouttes, ma plume s'est noyée.
Je suis une maison en construction. Il y a les fondations, les murs. Des fenêtres et portes se sont fermées. J'en ai ouvertes d'autres.
Regarde le ciel, prends la lumière des étoiles et savoure l'air qui entre dans tes poumons...
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