Toujours là disponible, je répondais présente. Son linge bien plié, ses dossiers bien rangés. C’était mon rôle à moi, quelque part dilettante, Compétente assistante, discrète et dévouée.
J'accompagnais ainsi, cet homme voyageur, J’étais là toute à lui, peu importaient les heures Quand de trains en avions, du soir jusqu’aux aurores. Toujours à ces côtés, je gardais ses trésors.
Je me souviens fort bien de merveilleux pays. Des luxueux hôtels où je me reposais. Lorsqu’enfin arrivait mon bellâtre alangui, C'était avec plaisir, pour lui que je m'ouvrais.
Puis le temps devenu un dessein détestable, Transformant tout objet, tout ce qui a une âme. Je fus au fil des ans un peu moins désirable. Ma vie allait alors, devenir sombre drame.
Je lu dans son regard comme une trahison L’irrésistible envie, qu’une nouvelle attise. Il m’eut remplacé sans autre compassion, Sans remord ni regret, moi sa vieille valise.
envoyer le lecteur sur une fausse piste pour lui réserver une chute des plus intéressantes, et qui donne envie de relire le texte...j'aime cette originalité captivante, et il est vrai que certains objets pour lesquels on peut rester assez indifférent ont une histoire, leur propre histoire même s'ils ne peuvent l'exprimer ! des vers qui m'ont plu ! amitiés sincères. pyc.
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