Ne reste qu'un grain, et il s'est levé Plus rien ne se couche du vent que l'on sème Le roseau pardonne les affronts du chêne Terres et curés m'ont déjà pardonnés
J'arbore confession d'un frêle blason À travers la grille, ma chair est prêtresse Le flegme habitant la contrefaçon S'irrite à panser rigides détresses
Et saigne blessure des blâmes gelés Ma nation se meurt sous d'autres lentilles Mètre et micron ne sont plus mesurés Qu'aux nombres battants d'un coeur qui fourmille
L'espace qui germe aux creux des doigts fauves étourdit mes griffes aux tableaux dormants De profonds et calleux coussins de sauge Étreignant le parfum de l'inexistant
Au réveil j'ai su que ce jour rêvé N'était qu'un élan de nuit mélodrame J'ai conçu d'un songe métissant la trame Le monde d'un enfant qui saura m'épater.
(portion d'un poème pour mon fils)
Martin
Avec l'ombre d'une épée tous les coups sont permis
Des vers très touchant.. "Au réveil j'ai su que ce jour rêvé N'était qu'un élan de nuit mélodrame J'ai conçu d'un songe métissant la trame Le monde d'un enfant qui saura m'épater" j'adore ce passage. Que dire si ce n'est que j'ai découvert un texte absolument magnifique de sensibilité Merci pour ces mots. Amitiés Cathy
et un monde d'enfant dans lequel l'adulte parent adore plonger.... et revenir un enfant lui-même.
Joli ton poème Martin, empeint d'amour paternnel.
Amitiés, Marie
... et si je m'en vais avant toi, dis toi bien que je serai là, j'épouserai la pluie le vent, le soleil et les éléments pour te caresser tout le temps (Francoise Hardy) merci M-Paule (comme une brise bise de mes aimés sur ma joue)
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