(Ce poème est écrit de la même façon que le 1er, c'est à dire sous forme de dialogue de pensées, d'émotions et de sentiments... Strophe impaire : Virtuelle)
Emmène-moi, emmène-moi encore
Dans ton jardin secret où les mots sont si forts,
Qu’en l’espace d’un instant, ils créent tout un décor.
Un royaume où les phrases résonnent comme un accord.
Sache qu’au crépuscule, il devient ma sentinelle
Poème flamboyant posé aux rives du sommeil
Attentif aux nuits grises, il a toujours su me conduire :
Eloigné du mal-être, de l’obscur et ses sbires
Hors des profondeurs d’outre peine, des souvenirs mouvants
D’une douleur qui transcende les larmes et le sang.
Cet endroit est le maître des transparences aux accents prudes
Inhibiteur de solitudes comme tombeur de lassitudes.
Emporte-moi, emporte-moi plus loin
Passagère clandestine d’un voyage sans fin,
Portée par tes baisers au si tendre refrain,
Sur cette route enchantée où s’efface demain.
A l’abri de confidences murmurées d’un clavier
Combien d’instants poétiques avons nous partagé ?
Relation virtuelle, épistolaire " dials "
Avec eux, nous pourrions composer un journal.
Un jour se profilera l'ombre de l'espoir.
Les mains avides tenteront de la saisir.
Les doigts se refermeront, désirant croire.
Mais une forme éthérée ne peut se ravir.
Transforme-nous, transforme-nous alors
A la flamme du désir, donne vie à nos corps
Pour qu’ils puissent s’envoler au souffle des encore
Voyageurs immobiles jusqu’au bout de l’aurore.
Au réveil, l’ombre d’espérance ne sera plus
Elle aura rejoint, pour un temps, son pays natal
Nous continuerons de bâtir nos vie déchues
Rêvant d’amour sous une lune d’opale.
Ne me laisse pas, ne me laisse plus ainsi
Dans ces matins trop gris où tout n’est qu’utopie.
Le temps d’un poème, le temps d’une vie,
Emmène-moi, je t’en prie, emmène-moi loin d’ici…
Si toutefois il devait y avoir qques commentaires, je ne pourrais y répondre, je vais m'absenter pour qques temps (un retour aux sources...). Virtuelle, avec la grâce et la tendresse qui lui sied, déposera une réponse pour nous deux.
Merci, que Dieu vous garde...
Bravo à tous les deux, de votre voyage, j'ai fait mien.
Il fut tant agréable que je ne peux résister à le nominer afin que d'autres aient la curiosité de le visiter.
BRAVOS
Anne
J'ai connu le bonheur, mais ce n'est pas ça qui m'a rendu le plus heureux. Jules Renard
Heureuse de voir que tu es toujours vivant!!! Quand nous feras-tu partager un autre de tes poèmes?... Je me rappelle de certains bijoux que j'aurais vraiment plaisir à relire...
bises
Virtuelle
Les désirs nous emportent
Et les mots nous transportent
Vers des lieux interdits
Où s’ébauchent quelques lits
Que la passion dessine
Des lieux qu’on imagine.
Votre dialogue est fort
Il coule un lien subtil
Une union poétique.
Amicalement
Jean-Paul
Amoureux de la vie, des femmes et du vin (Car je suis fier d'être Bourguignon
quand un texte est réussi, et qu'en plus il résulte d'une collaboration, on se dit que le duo a su se compléter avec talent...et j'aime le lien entre le titre et le pseudo : virtuelle ! je ne regrette absolument pas d'être parti à la découverte de vieux textes...en plus, on voit qu'à cette époque, il y avait déjà de la complicité, de l'amitié, des jalons qui font de ce site un plaisir, me concernant ! amicalement. pyc.
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