Viens, qu’on détruise ce visage au brise-glace Explorons mes profondeurs et ce qui s’y cache Arrache ma chemise, arrache mon épiderme Plonge-toi dans mon âme et la lave qu’elle renferme
Défonce toutes les portes et rentre dans le palais Marche doucement au risque de t’empaler Le paquet est ouvert, trop tard pour remballer La porte s’est refermée, trop tard pour s’en aller
Vois cette pièce au chaos de papier Mille « fais-chier » mais aucun dossier La merde de ma vie n’a rien d’organisée Que des déchets impossibles à néantiser
Viens et vois ! Mille miroirs ! Mille projections ! Viens et vois ! Mille reflets ! Mille déjections ! J’aspire à ma destruction par autodigestion Mais ce que je bouffe entre dans ma composition
Parcourons l’autoroute de ma vie dans ma voiture Sens-tu cette odeur ? Des corps en pourriture … Vois-tu cette carcasse que je remorque ? Morte … Est-ce que tu le remarques ?
un registre sombre et explicite qui étonne et détonne dans tes vers...mais ça confère de l'originalité, et de ce point de vue la, c'est très appréciable...et pour moi qui suis passionné par les autoroutes, je suis content de voir ce mot apparaître dans un texte, sur que celle de la vie peut être longue, parfois monotone ou triste...ou au contraire élancée vers un destin agréable. amitiés sincères à toi. pyc.
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