L'heure du soir entre la fin d'une journée bien remplie et le silence de la nuit qui descend doucement ....c'est l'instant où se pose l'esprit !
Que de fois doutes et desespoirs ont sombré dans la splendeur des crépuscules...le cercle de ces éléments se refermait sur le néant !
Que de fois elle escalada l'échelle des choses mille fois ressassées, vers des cieux étoilés où vont stagner les causes .....quel mensonge !
Elle se rendait souvent à l'évidence que les illusions restaient infécondes ...où voyageaient les voix divines , les ondes positives qui rassuraient ?
Pourtant, le regard plongé dans le noir - avec ou sans lune -, elle quémandait l'amour et tous les mots-placebo qui détruiraient le mal !
Que de fois, elle propulsa ses pensées ...là-haut ...leur voix ne s'était-elle pas perdue dans la profondeur de cette nuit ? silence...tout n'était que silence à l'heure du soir !
Et la foi qui s'évertue à lutter contre le temps, perdait de son sens...alors, elle écoutait son âme qui refusait la prière, dans l'attente de petites joies simples et naturelles !
Etait-ce de l'orgueil : vouloir connaître, évaluer elle-même les choses ? un peu fière cette manie qu'elle avait de chercher le moindre détail dans l'existence...son existence !
C'est donc dans le rêve qu'elle captait les bonheurs ...furent-ils vains ...peu importe...ils lui étaient nécessaires....et elle souriait en songeant aux incrédules, à ceux qui regardaient leur coeur s'effondrer pour s'être privé de "vagabondages spirituels " !
Abolissant les rêves d'autrefois, elle était confrontée en permanence à la réalité qui venait déchirer l'étoffe de ses désirs ....pas question de capituler, de brûler et laisser calciner ce don qu'elle avait, cette faculté d'habiter un "ailleurs" où les portes toujours ouvertes, la plongeaient dans un bonheur constamment recherché !
L'horizon, fût-il teinté de doute, la route sur les traces des certitudes et des espoirs ,s'entrouvraient ! C'est ainsi qu'elle s'appropriait les mystères qui masquaient l'angoisse et la solitude ! Il suffisait d'accepter d'âpres destins côtoyant de mieux armés, de ne pas se séparer du carrosse des souvenirs qui bercent l'enfance, pour mieux rebondir vers un monde de "possibles" -esclaves que nous serons à jamais de la vie - , avec en main, sans le laisser choir, le lampion éclairé de la conscience !
Un texte plein d'évasions spirituelles ... Une douceur délicatement dévoilée au fil de tes mots .... la conscience de soi comme bonheur ultime ... j'aime cette idée
Megliu dà que prumette (proverbe corse) - Traduction : C'est mieux de donner que de promettre
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