Dis, comment te rendre visite ? Tu as pris ton train, pour un flash et me réponds tout à côté. Ta chambre est devenue immense depuis que d'un coup de vertige tu as éclaté son plafond.
Ton trouble bonheur explosif t'éparpille en flocons blafards, j'attends chacune de tes chutes si lentes et tant inexactes, voyage de plumes tombées du dos d'un oiseau imprudent, en ivresse d'altitude, en recherche d'asphyxie. Je sais ton injure à demain, tu lui as déclaré faillite, tu penses n'être plus personne en permission de chute libre allant aux maux de tes désirs.
Et ta chambre est à ciel ouvert, il pleut sur ton lit de guenilles, mon pareil, frère de misère, tu étrangles l'avenir en mettant nos plaisirs en miettes.
Je sens à côté de toi l'odeur terrible des fleurs coupées...
C'est un poème terriblement évocateur que vous nous livrez... Un sujet tellement triste, qui suscite tant d'émotions contradictoires, et pourtant vous réussissez à en faire une véritable oeuvre d'art. Bravo, et merci pour ce moment de poésie.
Il est tristement beau ce poème, j'aime les tournures employées qui donnent un certain ton au poème... Merci pour cette lecture pas du tout inintéressante... Amicalement, Ludo.
Un poème aux mots puissants, douloureux, un poème superbement écrit...... Je ne peux davantage commenter....Des passages où je pourrais bien me retrouver Bien amicalement ODE 31 - 17
A chaque fois, je suis scotchée, bluffée.. Tu as une écriture terriblement troublante qui fait mouche ... sans rimes, sans nombre de pieds égaux dans chaque vers, sans apparente recherche... Et pourtant ton texte n'est que poésie.. Encore et toujours, Chapeau
On voudrait que tout reparte d'où, un jour, tout s'est arrêté.
Je me suis retrouvé dans ces beaux vers, que dire d'autres à l'absence; d'un être, d'un frère? Merci d'avoir dit ce qu'il fallait avec des mots qu'ils fallaient
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