Avant-propos: L'italique n'est pas pour séparer qui a fait quoi, mais bien pour séparer les différentes parties du poème... merci, et bonne lecture ^^
Le soleil martèle cette avenue poussiéreuse Et mes souliers s'échouent Contre des éclats de verre Qui tapissent l'asphalte grisâtre à mes pieds L'écho de tes lettres erre à mes cotés.
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D’ici sous les arbres j’irai, Par le temps des semences et des moissons, Prendre ta main et déterrer Ces rêves qu’on avait cru trop cons
Dans le soleil de nos étés J’ajuste nos verres aux bonnes lunettes Si tu pars je te suivrai Pour te posséder de toutes miettes
Mais moi quand je m’enfuis je veux, Je te veux garder mon or Et mes biens et mes aveux, Ma forteresse et notre fort
On ira Cueillir les roses De nos printemps, Des routes enneigées Qui fondent de l’hiver Jusqu’aux canicules Je veux te garder Sans artifices Juste en entier
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Assis sur le bord de la route, Je laisse ma liberté respirer Ta voix dans l'atmosphère S'effrite contre mes tympans...
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Et à l'aube on pourra dire Qu’on avait finalement raison Que les printemps ne s’achèvent pas Par un jour de pluie Que l’enfance - la bâtir Ne se fait pas sans grain de sel Et que les sourires qu’on nous sert Trichent souvent de vérité, Qu’en fait la vie n’est qu’un triste enchaînement Sans étoile pour l’embraser…
Et tu sais On nous a dit Que nos saisons Ne fan’raient pas Tout ce qu’il faut c’est De bien savoir Les arroser, Tu sais que j’veux Un toi complet Sans artifices, Juste en entier…
J’y arrive, Et si je suis tard, Attends-moi, Mais quand même, Pas trop…
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De là-bas sous les arbres, Tu peux glisser ta main dans mes cheveux, Effleurer mes lèvres de tes doigts Pour m'empêcher de parler, Mais je t'en prie Ne viens pas me chercher! Je suis quelque part au-delà du bonheur Et si je reste suspendu au ciel, Si l'univers m'emporte, Ne viens pas me chercher Ne viens pas me chercher...
Oh laaaaaa! vous deux, alors! Depuis hier soir, j'ai du lire ce texte une dizaine de fois... Et... Et...
J'sais toujours pas quoi vous dire. Comment vous remerciez, ou vous glorifiez pour ce poème... Ce poème... Peut-être que dans quelques jours je vais en être capable, mais pas maintenant...
Oh!
(Là-haut l'absence entière et le bleu charbonnant.) Par le jour se levaient des géants tristes, un violon en carton-pâte sous le rêve. (Fernand O. -Le Soleil sous la mort)
Pardon d'avoir pris tant de temps à te répondre... Je t'ai lu et j'ai figé... Savais pas quoi dire... ni comment trouver les mots...
Juste que... ton com... tes coms sous mes textes... doivent être parmi ceux qui m'ont le plus touché...
Quant à moi et alex... t'as peut-être raison (J'espère). Ouais, j'espère que mon rouge a déteint sur lui, et sa "Libertad" sur moi.
L'évasion... l'évasion... l'exil... la liberté... des mots qui me parlent tellement. Parfois j'ai l'impression qu'en étirant un peu les doigts, je pourrais presque les toucher... mais bon je m'étale là...
L'espoir, c'est nous qui le crée. Tant mieux si notre bulle d'Intense t'en a fait voir de (plusieurs) couleurs. Tant mieux. Ça me fait plaisir. (tellement plus que ça tu sais)
MercY à toi (et non je te vole pas ta signature, c'était seulement pour faire plus concept hehe)
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