J'ai le cœur dans la poche et l'amour désinvolte, Ainsi qu'un ruban fin, le bord de mon corps nu À l'orée de leur souffle empressé virevolte, Je danse sans compter avec chaque inconnu.
J'ai les yeux un peu las : sous ma paupière close Se mélangent les traits comme un croquis mouvant, Le portrait qui me hante où tant se superpose - Il est tous et personne - on le dirait vivant.
Et chacun qui s'égare à ma lèvre vermeille Je l'aime sans pudeur ; ici sourd le danger Car je n’épargne rien, chaque nuit est pareille :
Je me perds tous les soirs sur un corps étranger Mes soupirs n'ont de nom que celui de la veille, - Pourtant il est ardu d'avoir le cœur léger.
Ça donne envie de danser sur tes lèvres, tant d'abandons !! J'adore ce texte. Il chante et pourtant ce qu'il dit en travers, fait mal au cœur pour de bon..
Megliu dà que prumette (proverbe corse) - Traduction : C'est mieux de donner que de promettre
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