De souris mal nourri et mauvaises manières, Un chat gris vagabond qu’on disait de gouttières Rencontra à l’orée d’un quartier très rangé Un cousin de salon au noble pédigrée.
« Permettez que j’envie votre poil soyeux, Dit-il à l‘angora, et vos repas copieux, Votre belle litière et panier de dentelle Dans lequel, je parie, vous avez les nuits belles. »
« Gardez vos quolibets, ma vie est un enfer Car je suis prisonnier et je peux rien faire, Lui répond le minou, mes maîtres sont tarés Et pas plus tard qu’hier, ils me firent castrer. »
Moralité : Il vaudra mieux vivre dehors, La liberté est plus sacrée Que plutôt à tort espérer Se faire des couilles en or.
sous l'humour, il y a une vraie question. vivre 20 ans castré et choyé ou 2 à 3 ans libre, pouilleux, la faim au ventre, en bagarre tout le temps... il en est de même pour l'homme vivre dans nos sociétés bien protégé ou ne pas refuser la précarité, l'aventure au jour le jour, faire ce que l'on désire et se foutre de tout ce confort artificiel que l'on nous offre...
bravo pour ce poème, j'aime beaucoup ton humour ne t'arrête pas de me faire rire.
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.