La raison certes souvent, peut se plaindre
De la nature, en sa triste réalité
Et prévient le coeur souffrant combien vains
Resteront toujours les rêves qu'il berce.

A mi chemin entre le bien et le mal
Une nouvelle fois leurs regards se mêlent
Destinés au fil des heures à un étrange cérémonial
Ils figent dans l'immensité leurs beautés charnelles.

La vérité peut fouler sans pitié
Les fleurs d'une imagination jamais diminuée
Mais eux deux sont toujours là pour ramener
Le songe d'un esprit brisé à la réalité.

Ils s'avancent, les mains se joignent
Leurs corps se pressent mutilant le tissu protecteur
Cette union éthérée que le soir leur témoigne
S'achèvera, de nouveau, à l'éclat matinal profanateur.

Et sur son fil, l'amour funambule
Pose le temps dans sa bulle
Infranchissable limite à ces êtres
Qu'oppose ce duel, chacun refusant de se soumettre.

Si terre et lune étaient disparues
Si soleil et univers cessaient d'être
Et qu'eux seuls demeurent
Tout existence en eux existerait
S'il pouvait se faire à jamais
Qu'ils aient la vie à s'adorer de la sorte
Il se peut que dans l'éternité
Leur soit donné pour paradis
Leur amour et rien d'autre.

Aimer, toujours aimer ne jamais cesser...

Un duel qui laisse en notre coeur des traces indélébiles lorsqu'on découvre ets vers si forts, Idem...Ce poème aurait eu sa place dans les poèmes d'amour, mais je comprends aussi que tu aies préféré le mettre ici, pour sa profondeur de thèmes suggérés. En tout cas je l'adore et je le nomine !

Beauté et force, voici les premiers mots qui me viennent à l'esprit pour parler de ton poème.
Bravo cher Idem !

Merci mes ami(e)s...Volcane, Fée coquelicot,valter et Phoenix
Vous avez bien décrypter le message, une confusions de sentiments, un affrontement plus ou moins passif.
Ils se connaissent, se cotoient sans cesse, s'apprécient mais aucun des deux ne franchira la limite extrème.
Certes ils en jouent lorsqu'ils sont en "groupe" mais ils préferent garder cet équilibre parfait qui maintient l'amour et l'amitié à poids égale sur la balance de leur destiné (?).
Et Volcane a bien souligné la place de ce poème...
Bien à vous !