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 LPDP :: Autres poèmes :: Hiver en Cévennes (sonnet)
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Publié: 24 mars 2015 à 12:25
Modifié:
24 mars 2015 à 12:31 par lastexit
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! Klafooty !
Je me fais sensible à ton compliment car, en effet, la construction du sonnet, dans sa progression sémantique, est clairement pensée, et ce, pour ainsi dire, en temps réel : du paysage à la réalité du papier, du papier à la réalité du paysage, jusqu’à ménager une seconde surprise tout aussi duelle.
Nous avons décidé de tout détruire ! et je crains, fort, que l’homme n’aille au bout de sa folie, de sa démence, car il est certain qu’il n’est plus homme de bonne volonté dans ce monde...
Amitiés, éric
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~ S'aimer ! C'est s'appartenir sans jamais se posséder. ~ Tous textes déposés par Huissier de Justice en Tribunal de Grande Instance ~ Demande de N° ISBN & Dépôt légal à la BNF : dans un avenir proche ~ |
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23 juil 2022 à 17:06 | | | |
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Publié: 2 avr 2015 à 22:06
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! Pieds-enVERS !
Un poème descriptif se doit de rendre une atmosphère dans de petits tableaux imbriqués mais distincts pour ne pas offrir d'emblée une vue d'ensemble trop générale qui ne suffit plus, dès lors, à transporter le lisant, faute de solliciter sa mémoire, son expérience, en ne lui permettant pas de faire son propre voyage.
Mon intention d'écrivant fut de provoquer un sentiment diffus entre la nouveauté que représente chaque moment du poème et l'impression de déjà vu que procure la réminiscence de moments semblables antérieurement vécus par le lecteur.
L'embarquer et lui faire ressentir cette atmosphère permet clairement de ménager le ou les moments forts, dans les emplacements clés, comme la volte ou la chute d'un sonnet, en forçant la venue d'une émotion non attendue sous l'effet de la surprise et de l'interrogation qu'elle engendre : ainsi, le lisant n'est plus à même de cristalliser, verbaliser son sentiment avant que ne soit finie sa lecture.
Il y a une volonté de maintenir, d''un bout à l’autre, le lecteur dans le monde sensible avant de l'en sortir, ici, brutalement, pour le ramener à une réalité des plus conceptuelles : ce long ruban d'asphalte, tout à fait incongru, qui n'a pas sa place dans le décor, au point d'avoir voulu le fondre dans l'image de cette Bête qui, tout horrible qu’elle soit, n’en fut pas moins un élément, sans doute, peut-être, imaginaire, de notre paysage. 
BiZz, éric.
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