Mon pouce sur ta jugulaire, À chercher, à sentir les battements, Je te regarde chercher l’air, Te sens aller avec détachement.
Puisqu’il te faut partir, Nous te tenons tendrement la main, Pas pour te retenir, Juste dénouer ce nœud Gordien.
À ce moment je n’imagine pas ce flot d’amour, Qui va se déverser, emplir l’espace, Dans l’instant et immédiate succession des jours, Qui va habiter le temps qui passe.
Amour, Amour, Amour, Amour, ne fut-il pas ce mot, Qui a été guide de notre vie, Celui qui nous a aidés à dépasser tous les maux, Celui qui a tout doucement muri.
Amour passion, Amour fusion, Amour tendresse, amour colère Et entiers comme nous étions, Nous avons tous respiré leurs airs.
Nous avons tout exploré ensemble, Pour comprendre que l’amour doit être total, Sans restriction, sans limite, ample, De soi aux autres, oui, jamais il n’est fatal.
J’aimais à satiété, quand tu me surnommais « Bonheur », J’avais l’impression à ce moment d’exister sans peur, D’être chevalier servant, luttant contre le malheur, C’est pour moi, ce qui comptera, sonnera les heures.
Mon pouce appuie toujours sur ta jugulaire, À chercher désespérément à sentir les battements, Minuit quinze, tu as fini de chercher l’air, Tu es partie si tranquillement, avec détachement.
Un poème décrivant une situation que nous pouvons tous connaître (lorsqu'un de nos proches "part"...). J'ai préféré certains passage à d'autres, qui coulent plus naturellement, comme celui-là :
"À ce moment je n’imagine pas ce flot d’amour, Qui va se déverser, emplir l’espace, Dans l’instant et immédiate succession des jours, Qui va habiter le temps qui passe."
Je suis comme ce temps que l'on ne remonte pas : décalée et détraquée.
Un poème décrivant une situation que nous pouvons tous connaître (lorsqu'un de nos proches "part"...). J'ai préféré certains passage à d'autres, qui coulent plus naturellement, comme celui-là :
"À ce moment je n’imagine pas ce flot d’amour, Qui va se déverser, emplir l’espace, Dans l’instant et immédiate succession des jours, Qui va habiter le temps qui passe."
Merci pour ce commentaire. Ce poème parle de mon épouse a qui nous avons, avec mes deux fils, tenu la main jusqu'au dernier souffle. Il est vrai que j'aime aussi beaucoup ce passage qui correspond réellement à ce que nous avons vécu. Amicalement Philippe
Toutes mes condoléances, j'espère que je ne suis pas paru trop maladroite dans mes propos , même si j'ai bien compris qu'il s'agissait d'une situation vécue.
Je suis comme ce temps que l'on ne remonte pas : décalée et détraquée.
Toutes mes condoléances, j'espère que je ne suis pas paru trop maladroite dans mes propos , même si j'ai bien compris qu'il s'agissait d'une situation vécue.
Merci et il n'y a pas de maladresse.. La mort fait partie de la vie et si je ne voulais pas de commentaire il ne me fallait pas publier ce texte. Philippe
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.