Creux du vent, ventre de mer, le souffle s’envole, plus loin, les soirs à pleurer les marins. Les larmes des veuves tristes, chaque vague crie leur nom, poudrant les plages d’aurore. L’horizon vogue dans le ciel, sous la pluie de ce printemps, un peu de brume d’amour. S’ouvre le cœur des phares, un sentiment enflammé, la voilure dans la poitrine, au creux de la blessure, les draps mouillés d’étoiles. Creux du vent, ventre de mer, le souffle s’envole, plus loin, les soirs à pleurer les marins.
Un chant venant de l'océan où les vagues ne cessent de faire tanguer les navires sur les flots déchaînés Un merveilleux poème en hommage à ceux qui laissent leur corps et leur âme au fond des eaux Merci Bien amicalement ODE 31 - 17
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.