Encore secoué, le taureau Apis sort des pommes
En faisant du camping tout près du vignoble
Qu’on l’emmène au vent en campagne l’automne
Envolé de terre, grimpant aux arbres, il chantonne

Enfant il rêvait d’être adulte et vice-versa
Voudra-t-il toute sa vie ce qu’il n’a pas?
Choyé le fou a tout déjà et la vivra
À temps donné sa chance folle grâce à toi

Il a suffisamment torché les tapis d’enfer
Il a plus qu’assez gît de son long sur terre
Suffit de glisser aux marais, visqueux manque d’air
Aussi d’envier les oiseaux sans rien faire

Le sédentaire souhaite être emmené puis l’est
Nul hélicoptère, qu’une libellule qu’il louangeait
L’histoire de son père lui rappelle le grand respect
D’offrir d’abord en parole sa bouche aux belles de l’Est

Quand c’est certain, y a aucun doute, c’est sûr
Qu’en un soulèvement de vent tombe la clôture
Le taureau, comme un chevreuil à toute allure
Bondit, bienheureux, vers les fruits mûrs

Vraiment très bon !
J’aime bien ce taureau.
Et c’est sur, il vaut mieux le voir au milieux
Des pommes que d’une arène.
J’aime beaucoup le coté comique
Et je nomine pour le plaisir
Amicalement
Jean-Paul