De l'attitude de la mère à celle des frères en passant par le rapport aux études ou par la pression sociale à laquelle chacun des protagonistes de cette terrible et révoltante histoire est soumis, ce texte soulève tant de questions sociologiques, psychologiques, religieuses, politiques, sociales, culturelles, économiques et autres qu'on en a le vertige.
Mais, comme toujours, la violence éclipse toute possibilité de réflexion pérenne.
Après tout le parcours effectué par Nedjma (également titre d'un roman de Kateb Yacine), il est temps qu'elle soit activement soutenue par d'autres, car, non, sa liberté, on le voit, ne dépend pas que d'elle. Les étudiants et les profs de sa fac de sociologie pourraient sans doute être de ces soutiens.
Même si les verrous sont nombreux derrière lesquels prospère l'impunité des violences faites à toutes les Nedjma obscures ou lumineuses, il faut s'attacher à les faire sauter, et Nedjma n'y parviendra pas seule.
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