Dans le curve d'ombre de tes paumes d'attente j'oublie mes grains ces vies qui n'ont pas pu germer dans l'eau froide de mes pores sous le goudron noir de mes rancunes j'oublie la semelle de mes béquilles volée la nuit dernière à la gare les ongles de ce vent brusque d'avant hier qui lapidait mes tempes l'annonceur de cette barque d'acier qui fendait mes mers jusqu'aux os le bréviaire de mes hallucinations mes cotons noircis sous la fumée des pneus enflammés l'alléluia de ma langue trempée de fiel les morceaux de tant de rêves éparpillés Ça et là sur mon oreiller rouillés dans ma sueur nocturne enclavés sous mon ombre prise entre deux plaques congédiées ô sur les hanches de tes jeunes heures j'oublie tout même ces soirs bohèmes ces soirs dont l'esprit traverse encore mes flancs vifs tout je délaisse tout juste pour faire place nette en moi du vide de manière à ce que toi qui s'annonçant vraie oui effective sur les restants de boues de bétons de ridicules de toutes sortes tu trouves l'espace nécessaire aux fins d'étaler tes jours tes semaines et tes mois pour la gloire du nom de ton auteur
j'oublie la semelle de mes béquilles volée la nuit dernière à la gare les ongles de ce vent brusque d'avant hier qui lapidait mes tempes l'annonceur de cette barque d'acier qui fendait mes mers jusqu'aux os le bréviaire de mes hallucinations
sur les hanches de tes jeunes heures j'oublie tout même ces soirs bohèmes ces soirs dont l'esprit traverse encore mes flancs vifs tout je délaisse tout juste pour faire place nette en moi du vide de manière à ce que toi qui s'annonçant vraie oui effective sur les restants de boues de bétons de ridicules de toutes sortes tu trouves l'espace nécessaire aux fins d'étaler tes jours tes semaines et tes mois pour la gloire du nom de ton auteur
Bonne Année 2009 mon ami, je suis heureuse d'être de retour afin de lire de la belle poésie comme ces vers me font du bine..Merci de Okana tendresse...
sur les hanches de tes jeunes heures j'oublie tout même ces soirs bohèmes ces soirs dont l'esprit traverse encore mes flancs vifs tout je délaisse tout juste pour faire place nette en moi du vide de manière à ce que toi qui s'annonçant vraie oui effective sur les restants de boues de bétons de ridicules de toutes sortes tu trouves l'espace nécessaire aux fins d'étaler tes jours tes semaines et tes mois pour la gloire du nom de ton auteur
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