Pierrot La Brume

Un coeur durcit se lève
Jadis tendre à s'excuser
Avortements sans cesse
Fausses couches les rêves
Je n'ai plus peur d'elle
Rien ne dérange
Palpé à fond le parapet
Verso l'indifférence
Témoin à souhait
Ô douceur, méprise !
Au revers, le fouet, non !
Non !
Je sais ce que je veux

Me rendre

Qui va là poindre
Une ombre
Je la connais trop bien
En terre d'exil
Suffit, je sais dire
Banni, revenir
Dans l'aube où tu es
Qui va là s'y rendre
Solide et nu
Deal et pacte en l'air
Me voici sans toi
Passant d'actes d'apôtre
Ferme rendu
Libre l'autre

Saint-Pierrot s'éreinte défait
Vaincu de langues perdues
Qui va là s'y rendre en paix
C'est possible, j'ai vu !



....j'aimerais en profiter pour vous dire merci à tous, de votre passion des poèmes... Je n'écrivais presque plus de poèmes ces semaines-ci et je crois qu'il faut! Un souffle.

J'ai aimé ton style épuré et l'atmosphère de mélancolie qui se dessine à travers tes mots...Un poème tout en ombres et lumières, à décrypter avec mystère.C'ets le premier que je lis de toi, et sincerement, je l'aime beaucoup !

Au plaisir de te lire...

Surtout ne t'inspires pas de ceux(celles) qui ont éffacé leurs poèmes parceque peut-être frustrés de ne pas avoir été entendus(suivez mon regard...) et continues d'écrire, même si nous serons peu à te lire. Ton originalité, ton talent finiront peut-être par en émouvoir quelques-uns, et tant pis , ou dommage pour les autres. Amitiés,
Pierre

Vous êtes très gentils.
Ça fait longtemps que je ne suis pas venu écrire ici. (C'est l'été, entre autre)
Quelques hic dans ce poème; selon vous, devrait-il y avoir nu " D' " avec "avortements" ?

Que la force soit avec vous