Ça y est Le déchirement de la peine qui tiraille l’esprit Le plie et le replie Pour ensuite avec force Le déchirer
Dans l’amas de parcelles qui en résulte Une brise passe Et tout s’efface du lieu Mais s’éparpille dans l’espace Qui malgré tout « reste », en apparence Vide et vaste Car trop grand Pour le remplir
C’est dans cette vaste étendue Que sombre et s’écrase « La douleur » Le murmure, comme le râle des pleurs Il ne reste plus Que la peur et le froid Et aucune boussole ne pointe vers l’endroit D’une possible délivrance Il n’y a que Le déchirement… immense … que ce moment Où je me noie Dans cette noyade du moi Qui n’est pas
Elle est grande
... je me sens si petit
Dans sa déroute elle m'entraîne Cette douleur Qui traîne
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