Tous ceux qui sont partis et jamais ne reviennent, Ceux qui ont vu et ont vécu, Ceux qui ont essayé et toujours se souviennent Que l'espoir a été vaincu,
Ceux à qui on a même enlevé leur misère, Ont été vendus, asservis, Dont, loin des autels blancs, s'élève la prière, Ce qu'ils ont vécu, je le vis.
La souffrance du monde entier où résonne Le rire de l'absurdité Me fait parfois envier, lorsque je déraisonne, De certains l'âpre surdité.
Et j'entends la cruelle et terrible harmonie Des cris et des pleurs sacrifiés. Mon visage n'est pas celui d'une agonie, Mais celui de plusieurs milliers.
La souffrance du monde entier, et cela ne se terminera donc jamais? Un poème qui comme le dit MIDO a une forte intensité d'émotion. Bien amicalement ODE 31 - 17
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