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Mémé Passtèke
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  Publié: 16 mai 2022 à 05:45
Modifié:  20 mai 2022 à 01:38 par Emme
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LA guerre

Où se lève le soleil d’Europe, se soulève aussi la barbarie
Cette poignante lumière de l'aube qui frappe les cœurs pleins de vie
Ensauvageant, à tout-va, les envolées de noblesse et de sagesse aux vils appétits de la convoitise
C’est le fléau, la bête abominable, qui couche corps et âmes dans son lit de cendres grises
En pâture, crus, dans ses crocs de géhenne bavant du délire de la haine
Sacrifiant à ciel ouvert, sur les champs de bataille, toutes les passions humaines

Desseins gonflés des hordes de l'apocalypse, plongeant en nuit le jour
Dans les nébuleuses fragrances mystiques et sucrées de gloire et d'amour
Par-delà forteresses et cités, ses chairs grossières et vulgaires étalées impudiques, racolent les hommes
Au-delà des aires boisées et des célèbres plaines noires fertiles de tchernoziom
Leur foi ébranlée s’abreuvant du protoplasme divin d’un passé héroïque
Jusqu’à pénétrer leur foutre des folles envies archaïques des récits mythologiques

La démone, doctement obscène, découvre ses faits d'armes obscurs
Forçant ceux qui vivaient là, en paix, à vider en plein jour leurs sacs d’ordures
À disperser en surface les reflux d’immondices, tous éclatés, des travers de leurs vicissitudes
Le pays entier dégueulant l’élixir rouge sombre et ignominieux de la turpitude
Elevant inébranlablement la folie des grandeurs des uns contre les autres
L’ultime bastion de la chrétienté, mis à genoux, psalmodiant des patenôtres

Les canons s’enhardissent, à perdre haleine, jusqu’aux tréfonds de la mer Noire
Violant ce sanctuaire rendu nauséabond jusqu’à plus pouvoir
La plaine brunie de bile sauvage n’y suffit plus pour enfouir toutes leurs sulfureuses grenades
Il y en a tant, cependant, à défoncer encore durant ces cathartiques olympiades
Sourd écœurement du bruit des bottes grasses de fange, en rut, qui affriole
La calamité prend son pied, décime, extermine, batifole et fait la mariolle

Quand en charpie, tous les gars de force épousent l’horreur pour venger l’honneur
Les femmes et les maisons éventrées et tous les gosses, sous les bombes, pleurent
Qui sillonnent en tous sens et se délitent en milliers de bris assassins une fois leurs têtes rompues
Qui pour sauver l’espoir étouffent leurs clameurs, main dans la main, en folle débandade éperdue
Parmi les décombres galvaudées des fresques et des merveilles du riche passé
En vagues successives, déferlant en rouleaux, entre les miasmes fétides exhalés

Chavirent les exilés ballotés au cœur du triste et cruel naufrage
Et gronde la colère des lendemains qui chantent cois dans leurs bagages
La bannière patriote des frères, fiers, se combattant tiraillée des deux côtés de la frontière !
Au Donbass les saints protecteurs, même, tanguent à la merci des soldats ahanant aux arrières
La cruelle, au comble de l'émoi, fracasse les idéaux à coups de mortiers
Tirant de joie les salves d’entrée au Panthéon parmi les plus valeureux engagés

Les autres, l'anonymat des fractales d’étoile les accueillera
Réunis à l'unisson dans les fragments d’un paysage hors d’état
À compléter les bataillons sans fin de la machinerie moléculaire à l'origine de la vie
Et pour le flot de réfugiés, une morsure dévorante, dans leurs poitrines meurtries
Léguant au temps de gommer les crimes et recoller les fables de la grande histoire
Et gisant, les restes d’atours d’horreur et de sang de la guenon, accablant les mémoires

La terre béante toujours fumante, alors, exhibe à vif ses plaies nues
La tronche broyée de remords, les vieux camarades, entamant leur mue
Seuls sourdent, peu à peu, les chuchotages d’outre-tombe autour de ces sordides ruines de fin de monde
La nostalgique mélodie du renouveau accrochée au cœur pour panser les douleurs profondes
Dans l’ombre, sur la pointe des pieds, la grogne aux entrailles guerroyant en osmose
La honte et la boue entremêlées de clémence pour rebâtir la paix, la bouche close

Sans tomber le masque, les régnants, relèguent enfin la gueuse aux oubliettes
Tirant les ficelles, la choieront en douce où elle purge “perpète”
Et à grand frais, exerceront comme des ânes l'artillerie lourde dans l'âpre moiteur de son cachot
Passés maîtres-chanteurs, à l'heure des comptes, pour blanchir leurs impostures à tire-larigot
Bradant bonheur des territoires et défense de la biodiversité
Pour la poudre nucléaire de perlimpinpin, tout le tsointsoin et la sécurité

Leurs exactions mélangées aux vers de terre, bien cachées, à l’abri
Parmi les dédales d’amnésie générale, manu militari
Pour garder la mainmise sur les ressources dans les nouvelles limites planétaires multipolaires
Et relancer la grande industrie florissante des velléités politico-militaires
Ménageant la chèvre et le chou, pareil au diable qui pisse dans un violon
Les fruits merveilleux de la chevauchée fantastique agrippés à ses féconds mamelons.














 
2islander2

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  Publié: 16 mai 2022 à 22:38 Citer vertical_align_bottom

un très beau poème, à relire, pour dénoncer la guerre, celle ci en particulier



amitiés poétiques


yann



 
Mémé Passtèke
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16 septembre 2022
  Publié: 20 mai 2022 à 10:10 Citer vertical_align_bottom

Merci beaucoup

C'est vrai que la guerre écœure et davantage encore plus elle nous touche.

 
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